samedi 30 juillet 2011

Savine, Chamonix, Grenoble et Lyon

Le lendemain, à Savine, le programme n'est pas trop chargé: baignade au soleil avec les copains que j'ai rencontré hier, incluant un petit BBQ bien sympa, qui a fait le bonheur de nos estomacs. On est tout à fait relax et bien, c'est la farniente...

Le soir, je suis allé découvrir le col de montagne de la région, dont le nom m'échappe actuellement. La soirée sera consacrée à retrouver les bras de Morphée.

Le lendemain, je fais la rencontre de Marie-Jo, Farid et Lisa, une famille française fort sympathique qui m'invitera même à aller les rejoindre à Grenoble. Farid me donne des conseils pour prendre la route vers Chamonix et, miracle, je ne me perds même pas!

Chemin faisant, je monte le col du Galibier par une température épouvantable: il pleut à boire debout, les cyclistes ne sont pas très visibles, les routes sont super étroites et il y a des tonnes de camping-cars qui ne sont pas très soucieux d'annoncer leur arrivée, mais le pire, c'est la pluie et la chaussée glissante. Je m'arrête au sommet pour parler avec les cyclistes et prendre une pause bien méritée et un bon café: j'apprends qu'il se déroule présentement des qualifications, mais qu'elles sont présentement annulées en raison de la pluie, car plusieurs cyclistes ont été ramassés en ambulance, souffrant d'hypothermie. Je descends avec encore plus de retenue qu'auparavant pour finalement arriver sur la route de Chamonix et entrer à l'auberge.

Pendant mon séjour là-bas, où les photos évoqueront mieux ce que j'ai vécu que mes écrits, je me suis consacré à la randonnée pédestre sous la pluie, à tromper la mort, une activité qui devient récurrente dans ce voyage, à découvrir les environs (Sallanches, Vallorcine, Les Pélarins et je suis même allé à Martigny en Suisse voir une exposition sur Monet) et à rencontrer des gens, touristes pour la plupart. Je laisse donc le récit des montagnes pour me consacrer à mon retour en urbanité, lorsque je décide d'aller voir Annecy, une ville à la fois coquette et charmante où les gens sont super sympathiques et où les commerces fermés s'ouvrent pour accueillir les jeunes québécois en besoin...

Malheureusement, je n'aurai pas eu l'occasion de découvrir la ville de nuit, car il s'est mis à tomber des cordes et j'ai préféré pratiquer mon allemand avec la super réceptionniste suisse allemande et son acolyte anglaise parlant parfaitement la langue de Goethe. C'est Simon qui serait fier de moi.

Puis, je me suis rendu à Grenoble le lendemain pour aller rejoindre le tour de France, Farid, Marie-Jo et Lisa qui m'accueillaient à bras ouverts. J'ai passé avec eux des moments magiques et j'ai eu l'occasion d'intégrer une vraie famille française, leurs manières, leur nourriture et leurs habitudes. Si nous sommes d'abord allé voir un concert de jazz, j'ai également pu visiter la Bastille avec Farid, à pied SVP! Il m'a montré le Grenoble technologique, olympique et ancien, lui qui a travaillé sur le rond de glace, autrefois utilisé pour le patinage de vitesse. Le lendemain, j'emprunterai son vélo pour gravir le col de Vence, ce qui n'est pas sans me couper le souffle à plusieurs reprises et à me faire douter de mes capacités physiques... mais j'ai pensé à mon père, lorsqu'il était à bout de force en escaladant le Mont Washington et j'ai puisé dans mes ressources profondes pour combattre, pour lutter et triompher de tout obstacle... c'est tout de même beaucoup plus facile à faire que d'aborder une française!

Enfin, je quitterai, non sans un pincement au cœur, ma famille d'accueil et surtout Marie-Jo, qui aura substitué ma mère en me faisant à déjeuner et même en allant jusqu'à laver mon linge! Maman, je suis sur que tu ne m'en voudras pas trop d'avoir accepté (elle me dit que tu vas la gronder quand elle viendra au Canada), mais je tiens à dire que je leur ai cuisiné un plat de canard et une soupe carotte et jus d'orange hier et qu'ils ont beaucoup, beaucoup aimée!

Je vais rejoindre Christelle qui me fera découvrir son Lyon et cette ville, malgré une température moins que charmante, m'enchante et m'ensorcèle, je tombe sous son charme immédiatement. Christelle m'initie aux bouchons, ces petits restos traditionnels où on mange si bien, de tout: des museaux, du foie, des pattes, des tripes et autres abats. J'adore, c'est hyper bon et je suis calé, comme on dit aussi, je ne sais même pas si je traverserais un traboule sans rester coincé. Chose ironique, je mange gras, sucré, en grande quantité et je maigris... C'est le vin je suppose!

Je découvre les cathédrales, la basilique, le parc de la tête d'Or, d'autres charmantes allé, l'Odéon, la vieille ville, le quartier St-Jean et St-George. Du haut de notre hôtel, à proximité des ruines romaines qui datent de 46 av. JC, la vue est magnifique. D'ailleurs, le charme magnétique de cet endroit combiné à mon regard ensorcelant, mes manières et mon élégance me font même profiter du moment avec une charmante demoiselle qui aura bien voulu partager une partie de sa soirée avec moi.

Maintenant, j'en suis à partir du côté de l'Alsace, où je découvrirai d'autres paysages et, si j'en crois Marie-Jo, des gens forts sympathiques. Au plaisir de vous écrire de nouveau, l'histoire devrait s'écrire sous peu et incorporé l'Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique.

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