mercredi 20 janvier 2010

Débuter l'année du bon pied

Chers lecteurs,

Il semble que la quantité de billets que je puisse écrire par année soit limitée par ma faculté innée à procrastiner. Il y a longtemps que je ne prends plus le temps de déverser mes états d’âme devant mon écran : tant dans mon blogue que dans mes fichiers textes qui n’auront jamais d’autres lecteurs que votre humble serviteur. Je profite des quelques minutes qui me restent pour vous renseigner sur ma dernière résolution : redevenir en forme. Bref, je pense que toutes ces histoires de gastronomie conjuguées à des horaires impossibles et une fatigue cumulée n’ont fait perdre une partie de ma santé.

Alors à partir de maintenant, exercice obligatoire quatre soirs de semaine. Pour ne pas me brûler, j’y vais seulement une heure à la fois et j’ai diminué mes ambitions (j’avais pensé au début commencer à raison de six fois par semaine, mais voilà qui serait un peu exaspérant…) d’autant plus qu’il me semble avoir de meilleures choses à faire, particulièrement les vendredis et samedis soirs! Alors, pour le moment, les interminables gueuletons… ne se trouvent pas encore dans la liste des choses interdites, je pense que le changement serait trop drastique. Disons simplement que j’essaye de manger en faisant plus attention à ce qui se trouve dans mon assiette… et à tenter de dormir suffisamment. J’ai de la difficulté à aller me coucher, plus particulièrement depuis que j’ai découvert la série télévisée Malcolm in the Middle : il me semble que c’est un peu malsain.

Je découvre les bienfaits de faire de bonnes nuits de sommeil : ma productivité et mon énergie sont décuplées. Bien évidemment, je suis loin… très loin d’être assagi : mon corps ayant été particulièrement généreux avec moi durant plusieurs années, il est dur de changer des habitudes fermement ancrées en moi. L’important, il me semble, ce n’est d’avoir l’objectif d’être parfait (premièrement, on n’atteint jamais un tel objectif et deuxièmement les gens presque parfaits ont une tendance malsaine à me tomber sur les nerfs), mais bien de faire mon petit bout de chemin, un jour à la fois.

samedi 2 janvier 2010

Entrevue de la nouvelle année

Chers lecteurs,

Permettez-moi de vous souhaiter une bonne et heureuse année 2010. Nous recevons aujourd’hui en exclusivité le cher leader de la Corée du Nord : Kim Jong-Il, fils du chef éternel, Kim Il-Sung.

- M. Kim, votre état de santé a fait couler beaucoup d’encre dans les journaux du monde entier durant les deux dernières années, on a même été jusqu’à dire que vous étiez mort, qu’avez-vous à nous dire à ce sujet.

- Ma santé, tout comme la santé du pays, va très bien, j’ai d’ailleurs réussi à rentrer dans mon uniforme militaire que je portais en 1973, au moment de mes études en cinéma.

- Il faut bien préciser qu’avec tous les buffets que vous avez eus, les réceptions, les soirées mondaines et j’en passe, vous aviez réussi à développer un bedon assez protubérant. Enfin, passons! L’état lamentable de la Corée du Nord en matière de droits humains, de niveau de vie, de libertés individuelles ainsi que l’état d’autarcie que vous impose la politique de la Juche constituent un éventail de problèmes pour votre succession, puisque c’est ce qu’on discute présentement dans le RDM (reste du monde). Pensez-vous que votre fils Jong-un sera en mesure d’assurer la présidence du pays dans un tel contexte?

- Vous ne mâchez pas vos mots concernant l’état de mon pays, je vous rappelle que nous disposons d’une charte qui garantit la liberté d’expression à chaque individu.

- Ainsi que d’une kyrielle de camps de travail où vous allez emprisonner les criminels coréens ainsi que les trois dernières générations de leur famille, car l’un d’eux aura commis le crime d’écouter un film sud-coréen.

- Bon, ne perdons pas notre temps en conjectures inutiles : Jong-un est très apte à diriger une armée, mais je dois encore lui enseigner comment fonctionne l’Internet, puisque je suis un expert. C’est un garçon souriant et discipliné, mais je trouve qu’il est encore tôt pour parler de succession, je suis bel et bien vivant et en pleine forme.

- En terminant que pouvons-nous vous souhaiter pour 2010 (Juche 99)?

- Souhaitez-moi d’obtenir un consensus pour favoriser la paix dans le monde.