lundi 30 avril 2007

Avec mes yeux d'enfant

Aujourd'hui, il s'est passé un petit quelque chose de spécial qui a ensoleillé ma journée. La veillée d'hier ayant été éprouvante (j'étais avec mon ami Oscar et nous avons viré une cuite ensemble avec son excellent rhum âgé de 12 ans en regardant les photos de son voyage au El Salvador) et j'étais encore passablement étourdi lorsque je me suis réveillé ce matin. Néanmoins, je devais être en forme pour aller travailler.

Lorsque je me sentis paré, je pris l'autobus jusqu'à la toute nouvelle station Cartier. En descendant pour prendre le métro, je remarquai que la porte du conducteur de métro était ouverte et qu'il y avait un attroupement autour. Prenant mes jambes à mon cou, je me suis frayé un passage entre la foule compacte pour atteindre le premier wagon et voir de mes yeux ces tunnels mystérieux du point de vu du conducteur. Cela ressemble à des montagnes slaves (je trouve que montagnes russes est, pour reprendre une expression chère à Kim, gravement overrated) passablement aplaties et très éclairées. Lorsque nous arrivâmes à Montréal, la porte du wagon du conducteur s'est fermée, car c'est beaucoup moins beau de ce côté-là, surtout parce que ce n'est pas neuf.

Là-dessus, il s'est passé bien des choses aujourd'hui, mais je vais mettre cela de côté si je veux dormir.

samedi 28 avril 2007

Des péquenauds et des rames

Aujourd'hui, tous les banlieusards et les montréalais peuvent se prémunir de service de transport en commun gratuitement pour fêter l'inauguration de l'entrée du métro à Laval. J'ai été l'une de ces personnes qui sont parties du Terminus Montmorency pour découvrir le nouveau réseau sous le sol de l'île Jésus. En fait, pour être juste, j'allais travailler.

Dans l'ensemble, ce nouveau réseau de transport en commun est très intéressant. Ce que je trouve déplorable, c'est qu'il soit plein de péquenauds qui, on dirait, n'ont jamais vu le métro. Ces hurluberlus s'extasiaient bruyamment dans leurs nouvelles stations et ils étaient tout surpris de la direction du métro, s'étant assis sur les bancs du côté opposé à la direction du tunnel.

Je dois dire que je n'étais pas dans l'état d'esprit me permettant le mieux d'apprécier ces nouveaux services, car ma tête était absorbée par quelques pensées obscures que j'ai dû refouler de mon mieux durant une partie de la veillée d'hier soir. Après tout, le tunnel, bien que mieux éclairé et plus moderne du côté de la couronne nord, n'est fait que d'armature de béton, ce qui, entre nous, n'a pas de quoi payer une mine. Cependant, j'avais l'impression que d'autres passagers, d'une candide imbécillité, admirait cette "oeuvre d'art" et en était estomaqués. Après tout, ce n'est qu'une extension du monde "métro-boulot-dodo". Après tout, "La philosophie est l'art de s'émerveiller de toute chose" disait un ancien professeur. Bien que ce soit discutable, car c'est contre la philosophie utilitariste, mais voilà qui m'amène bien loin de mon sujet.

Je dois tout de même admettre que les stations et les terminus sont bien conçus. Je trouve néanmoins dommage de laisser de si belles structures entre les mains de la population de Laval, mais si ça peut empêcher quelques voitures de plus d'empuantiser l'atmosphère, pourquoi pas. Pour ma part, la nouvelle structure de transport en commun représente un désavantage majeure, étant donné que j'ai moins de circuits proches de chez moi et que ces derniers sont séparés dans deux terminus. Mais comme le collectivisme l'emporte sur l'individualisme et qu'il faut faire, contre mauvaise fortune bon coeur, je crois qu'il faut saluer cet investissement.

vendredi 27 avril 2007

C'est le début d'un temps nouveau

Bonjour à vous chers (nouveaux) lecteurs. Il se peut que vous vous disiez que mon titre est assez banal considérant le fait que ce blogue est entièrement nouveau. Malgré cela, laissez-moi me défendre en vous disant que ma session d'automne s'est terminée hier, que je commence un nouvel emploi dans mon domaine qui promet et que je songe sérieusement à partir en appartement. N'en déplaise à Pauline Julien, ce titre reflète bien la réalité.

Peut-être que je devrais commencer par me décrire ne serait-ce qu'un tout petit peu. Je suis un bloggueur depuis deux ans, j'ai 22 ans et je suis un étudiant en psychoéducation (un des seuls hommes de surcroît). Dans ma vie de tous les jours, j'aime surtout voir des amis, sortir, rire, boire, mais surtout manger et faire de la bouffe.

Pour l'instant, je me concentre surtout sur le fait que l'université est terminée pour l'été et que je pourrai passer un été bien mérité. Bon, j'aurai un horaire de travail passablement détestable, de grosses décisions à prendre, probablement une myriade de personnes qui vont vouloir me voir maintenant que la session est finie, du vélo à faire en masse dont un tour de Montréal (le vrai, celui qui fait 130km), une journée officielle de la viande (lire prétexte pour faire un BBQ) et un paquet d'autres trucs qui ne pourront pas être réalisés la fin de semaine, puisque je ne devrais pas en avoir une de libre pour l'entièreté de l'été.

Je devrais également en profiter pour continuer à rédaction de mon roman, lire abondamment, faire de l'exercice en masse et profiter du temps chaud. Ah oui, j'oubliais l'organisation des festivités de la rentrée. Bon, c'est assez pour aujourd'hui, vous apprendrez à me découvrir au fur et à mesure que j'écrirai.

Hasta luego,