mardi 26 juin 2007

Co-écriture

Carl et moi ne reculons devant absolument rien pour toujours aller de l'avant. Nous avons donc consacré notre temps à concocter un article traitant des types d'humour suivants: ironie, sarcasme, cynisme et dérision. L'article est publié sur le blog de Carl, à vous d'en juger.

dimanche 24 juin 2007

Péché mignon

J'étais tout à l'heure au Centre de la Nature pour célébrer quelque fierté nationale qui soit en cette veille du 24 juin. Mes amis et moi écoutions avec intérêt les chansons de Gilles Vigneault (que je m'étais promis de voir une fois dans ma vie en spectacle, voilà qui est fait) et de Mes Aïeux. Nous avions bien du plaisir à chanter, taper des mains, à écouter la musique et à formuler des plaisanteries à l'égard de ce cher Grégory Charles: "We though of you".

Vint un moment butoir: la fin du spectacle de Mes Aïeux avec la chorale, qui faisait un excellent accompagnement. Mes amis n'aiment pas Éric Lapointe et, au risque de décevoir certains lecteurs élitistes, moi, mon petit secret, c'est que j'aime bien Éric Lapointe.

Certaines personnes pourraient croire qu'il est difficile de trouver des qualités à cette musique alternative passablement mainstream, peu éloquente et pleine de passe de masturbation de guitare. Je réponds à cela, avec des mots que j'emprunterai à un gamme de vocabulaire n'étant pas trop souvent utilisée à l'écrit, que sa musique est vraie, honnête. Les textes d'Éric Lapointe sont dans la vie du québécois, à l'instar de chansons engagées ou de poésie; on aime prendre un brou entre amis, certains aiment être stone, on aime danser des slows collés, on fait des niaiseries lorsqu'on est saoul-mort, etc. Si la St-Jean est la fête des québécois, on se rappelle qui on est avec les actions que l'on fait, c'est la réalité devant l'image.

Pour ce qui est du côté artistique: le groupe est un maître de la scène. Tous les membres occupent l'espace, ils bougent, ils sont dedans, électrisés et ils capturent l'auditoire qui lève et le party est pogné. L'éloquence n'est pas dans la parole, mais dans la gestuelle. Ils sont un peu irrévérencieux, c'est un côté que j'aime beaucoup. Lorsqu'on parle musicalement, le guitariste lead est tout simplement incroyable, toujours inspiré, il ne laisse jamais en plan la mélodie. Le bassiste assure le groupe, fait vibrer le sol et la batterie fait l'ambiance qui se dégage de la chanson, très efficace! Ajoutons à cela la voix éraillée, dans cette gueule qui pourrait baver de testostérone, le ton certainement agressif d'un battant et la chaleur rassembleuse de ses paroles… pourquoi renier plus longtemps cette musique qui me plait?

Toujours est-il que je me demande si j'ai choisi la bonne option: celle de rentrer avec mes amis et de profiter de l'occasion de me faire reconduire à la maison. J'ai sérieusement penser à leur faire ramener quelques trucs encombrants et à rester là, mais seul, je ne sais pas si c'était possible pour moi de m'intégrer à quelque part pour profiter du spectacle. J'aurais pu m'assurer d'avoir un fan d'Éric Lapointe avec moi, mais à la dernière minute comme ça… difficile! Bref, qu'auriez-vous fait à ma place?

Là-dessus, je vais aller me coucher, sans peine, sachant que j'ai tout de même apprécié ce que j'ai vu et que je continuerai à célébrer demain dans la joie, la camaraderie et l'alcool. Ne serait-ce que pour ça, ce qui m'a cruellement manqué l'année passée, ça va valoir la peine. En espérant trouver un jour un… ben plus une amateur de musique qui aime tripper et aller voir un spectacle d'Éric Lapointe…

lundi 18 juin 2007

Faire gaffe à la gaffe

J'ai eu l'occasion, lors de la fête d'une amie, de faire une solide bévue qui m'a laissé la bouche béate (sans rapport avec Béatrice, la fêtée). Une des convives, qui se nomme Roseline (mais à qui j'ai adressé la parole en tant que Mousselyne, la sœur de Caillou, première erreur), s'était jointe à une conversation concernant la fleur préférée des filles.

Une fille disait que la fleur préférée de toutes les filles ne pouvait être que la rose, ce que d'autres contestaient avec l'énergie de désespoir (euh, bon, peut-être pas, mais qui contestaient tout de même). Soucieux de placer une phrase inopportune dans la conversation, je renchéris la proposition initiale en disant que les filles préfèrent naturellement les roses, car c'est un symbole phallique… et Roseline de répondre: "Eh bien je dois pas avoir beaucoup de sex-appeal, mon nom signifiant petite rose en latin"…

J'adore quand on me répond de manière intelligente et c'était particulièrement bien envoyé, la prochaine fois je ferai mieux.

jeudi 14 juin 2007

Roger Waters – Pink Floyd

Il y a des moments comme ça qui font en sorte que l'on peut mourir la conscience tranquille. J'étais trop jeune en 1993 pour aller voir le spectacle de Pink Floyd et l'apprécier lors de la dernière tournée qu'ils ont faite à Montréal et cependant, comment aurais-je pu ne pas aller voir ce groupe fétiche au moins une fois dans ma vie. Certains puristes me diront que Roger Waters n'est pas Pink Floyd, mais le cher bassiste était certainement le cerveau du groupe, le nom dont on se rappelle (sinon il y a Syd Barrett, mais bon).

Il y a quelques semaines, je reçois un courriel en apparence tout innocent qui me demande si je suis intéressé à me procurer un billet pour le spectacle de Roger Waters et ce à moitié prix. Je ne fais ni une ni deux, je saute sur MSN comme un loup affamé et je saute les politesses d'usage, je m'enquis de la date et de l'heure et je me fais réserver ce joyau d'une valeur inestimable. Le plus beau dans tout ça, c'est que je n'ai rien demandé, comme de quoi parfois, le hasard fait bien les choses.

Sur place, un peu fébrile, passablement endormi par la bande annonce qui me fait remarquer qu'il y aura un concert d'Hilary Duff (mais qu'est-ce que j'en ai à foutre) ainsi que plein d'autres inconnus qui ne font pas la différence entre de la musique et de l'argent, dont Justin Timberlake (oui, je sais, c'est carrément gratuit, mais ça me fait tellement plaisir). Bref, nous sommes assis depuis plus d'une heure à lorgner la scène, qui n'est qu'à quelques mètres de nous, lorsque finalement les lumières s'éteignent et le silence se dresse telle une nappe blanche pour apprécier une table qu'on garnit. Waters arrive sur scène avec un sourire probablement fait à des centaines de reprises, mais il est là de ça personne, présent d'esprit et certainement de cœur.

Le concert s'entame donc sur "In the Flesh" où on retrouve beaucoup de pyrotechnie et des notes fortes, la basse vient faire vibrer le sol, on décolle pour le psychédélique: Mother, Set the Controls for the Heart of the Sun, Shine on You Crazy Diamond (avec les photos de Syd Barrett, qui déchaînent les passions) et puis Have A Cigar. Deux mesdames d'une quarantaine d'années s'allument un joint à côté de mes amis et elles l'étouffent quelques minutes après, trop gênées d'assumer le geste.

Un des moments clef du spectacle survient alors avec la chanson culte de Pink Floyd, entendue au moins une fois à chaque occasion où quelqu'un amène une guitare: Wish You Were Here. Il y a ici quelque chose qui me glaçait le dos tellement c'était unique: le son quasiment original de cette chanson qui n'arrête pas de traverser les âges et le génération, le son unique de la voix de Waters, les briquets qui valsent comme la lumière d'une marche aux flambeaux, un capharnaüm de souvenir s'ouvre dans la voûte de ma mémoire. Il me semble que l'herbe du pays aurait ici eu un effet apaisant. Il y a quelque chose qui me dit que d'avoir vu la vraie version de cette chanson, après en avoir entendu l'imitation à la guitare pendant plus de dix ans, me donne le droit d'enfin l'apprécier à sa juste valeur. Ceux qui sont de vieux lecteurs de blogue se souviendront de ma critique de l'Australian Pink Floyd Tour, mais là, voir le vrai, c'était incroyable.

Notre ami Waters continue avec quelques unes de ses chansons à lui, dont une nouvelle qui m'a particulièrement marquée: Beyrouth, Liban (traduction libre, elle est nouvelle, ce n'est donc pas un sacrilège) qui raconte l'histoire de Waters à 17 ans qui avait eu un accident d'auto lors d'un road-trip et qui avait été surpris de l'hospitalité des gens là-bas. Simple, très post-moderne, mais dotée d'une sincérité à toute épreuve, cette chanson m'a touché. Un cochon qui défile dans la scène, un astronaute pendant Perfect Sense, il semble que rien ne manquait. La première partie se termine et arrive l'entracte: le spectacle recommencera avec Dark Side of the Moon.

Tous ceux qui ont déjà entendu l'album savent que c'est comme une sorte de rêve, une transe… et pourtant, avec la magie de l'écran, avec le vrai Waters sur scène, ce n'était plus un rêve, mais un delirium tremens. Je ne m'éterniserai pas avec cet album qui est l'un des plus intéressants qui m'est connu, simplement dire qu'avec la magie de la scène, c'était encore plus beau. Un petit bémol avec la chanteuse solo de "Great Gig in the Sky", moins impressionnant que l'Aussie show, car les notes piquaient moins haut, sa voix avait une portée moins impressionnante… cela ne l'a pas empêchée de faire bonne figure quand même.

Passe ensuite au rappel, on retrouve The Walls qui électrise l'audience qui l'attendait avec une impatience non-feinte. Pour terminer la chose en beauté, Comfortebly Numb est la chanson qui fait nos adieux et qui transpose, pour une dernière fois, la magie de la scène.

Rappel du passé

Il n'est, dans l'existence, de plus douces joies que de rappeler à sa mémoire les trépidantes activités que l'on laisse derrière soi. Pour ma part, les premiers souvenirs de mon idylle intellectuelle m'amènent tout naturellement à la période charnière qu'est le passage au cégep, au temps doux où la philosophie jouait avec les vers de Ronsard, ou l'espagnol côtoyait l'esprit sain dans un corps sain et ou les amitiés de naguère se soudaient d'une quelconque circonstance. J'eus beau y vivre dans une solitude métaphysique que je venais de découvrir, y connaître quelques ennuis de cœur, cela n'arrache pas à ma mémoire la joie sans borne que j'éprouvai à me découvrir et à exploiter l'érection de mes connaissances.

C'était un temps où l'on dormait peu, où l'on agissait beaucoup et où on célébrait en toute occasion. On y raillait le futur, on se moquait du passé et on contemplait nos vies qui commençaient à prendre forme. C'est là d'ailleurs où j'ai le mieux répondu à l'invitation de Baudelaire à m'enivrer de toute chose et tout particulièrement d'alcool.

Mu d'abord et au-delà de toutes considérations par cet idéalisme propre à la juvénilité du temps, j'aspirais tout naturellement à rien de moins que de changer le monde. J'ai donc joint ma voix à la contestation émergente, comme tout le monde d'ailleurs, mais en prêtant l'épaule à la roue. Je criai et je trouvai écho dans la solidarité sociale. J'épousai des causes au nom de la nature, de l'environnement et de la conscience sociale. J'étais lié corps et âme à mon entreprise: monter un café étudiant contenant uniquement des produits biologiques, équitables et respectueux de l'environnement. J'ai enfanté de lui dans la douleur et dans la joie, puis j'ai dû me reposer du repos de celui qui n'écoutait plus son cœur battre.

Le festin de Françoise

Depuis déjà quatre ans, Françoise et moi sommes liés par une tradition toute particulière: il nous faut, à nos fêtes respectives, faire un somptueux festin à l'autre. Françoise, cette année encore, ne s'est pas privée de faire honneur à la tradition, malgré que moi, avec cet éternel défaut de ne pas honorer la ponctualité, j'ai fait le sien quatre mois en retard. Elle s'est contentée du 3 juin.

Françoise est une cuisinière hors paire et elle serait même femme à marier si ce n'était de ces quelques défauts:

  • Premièrement elle est déjà prise;
  • Deuxièmement c'est une végétarienne;
  • Troisièmement, elle aime les barbus férus de physique;
  • Quatrièmement, je ne crois pas qu'elle veuille se marier (ce n'est pas vraiment un défaut, bien au contraire c'est plutôt un signe d'intelligence, mais il s'agit d'une contrainte);
  • Finalement, elle chante en anglais avec un accent british…

Je me rends donc chez elle à l'heure du souper où je suis reçu, comme à l'habitude, avec un grand sourire. Le temps d'enlever mes souliers et l'on passe à la cuisine, ou elle m'explique le repas, qui est toujours une surprise: le thème de la soirée est la cuisine alsacienne revisitée pour être végétarienne.

Les amuses gueules sont constitués de morceau de pain avec lesquels on peut goûter de l'excellente terrine de lapin (déjà fortement entamée, pour en tester la qualité, m'a-t-on assuré) et d'oie. On me dit qu'il s'agit des seules viandes qui seront au menu. Françoise, son copain et mon auguste personne lorgnons de l'œil la section des fromages en voyant également le camembert et le brie gorgonzola. Naturellement, comme je suis l'invité, je choisi toujours le premier ma tartinade et je m'arroge également le droit d'en prendre dans des proportions excluant toute forme de bienséance élémentaire. Après tout, je me lorsque je les reçois, je cuisine pour deux (en fait plus pour une dizaine de personne, mais disons qu'il y en a assez pour deux qui sont au jeûne depuis plusieurs mois) et lorsque je suis reçu, je m'entends d'être en droit, célibataire que je suis, de manger pour deux. Malgré ces excès, il y en a pour tout le monde, Françoise faisant également des tables très généreuses. Nous dégustons le tout en compagnie d'un verre de Risling, vin blanc (tout le souper tient au vin blanc) alsacien qui se marrie également fort bien en compagnie d'une bonne choucroute.

Une fois que nos estomacs ont terminés d'attaquer le premier service, on passe à la soupe, qui est une soupe froide niçoise (et alsacienne). C'est le seul met qui n'a pas de fromage. On me dit qu'il y a, par contre, une quantité indécente de beurre qui nourrit le riche bouillon. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, il s'agissait d'une soupe aux poireaux et pomme de terres… en fait j'en suis quasiment certain. D'habitude, j'ai horreur des gaspachos et autres soupes que l'on mange froides, cette fois, j'ai bien aimé.

Par après, on trouvait une assiette d'asperges dans du brie fondu. Comme je ne raffole pas des asperges, je les mangent lentement, mais sachant le travail et la recherche derrière la préparation du met de mon hôte, je le fais sans faire aucun commentaire cette nourriture. Comme on dit, la parole est d'argent, mais le silence est d'or… c'était particulièrement vrai en cette occasion.

Après tous ces plats, il fallait bien faire un petit trou normand, que nous avons eu le plaisir de faire avec un peu de Bellini, si ma mémoire ne m'abuse pas. Passe ensuite le plat de résistance: une tarte aux artichauts et épinards avec son foisonnement de fromage ricotta. La recette de cette délicieuse tarte est même disponible en ligne: http://www.maison-kammerzell.com/maison-kammerzell-article60.html?id_recette=67

Nous dégustions le tout, il va sans dire, avec un Pinot Gris pas piqué des verres, plutôt rond et d'une durée en bouche plus grande que le Risling. Le tout était accompagné d'une salade pomme et carotte que j'avais moi-même amenée et qui, étonnamment, s'harmonisait très bien.

Nous commencions la dégustation d'un cidre tout spécial, très sucré, d'une couleur d'or, trouvaille de Françoise, juste avant de toucher au dessert: une succulente tarte au fromage. Bien qu'ayant tous très bien mangé, nous avons abusé du dessert avec autant d'aisance que si nous venions de nous mettre à table. J'avais dit, dans une entrée antérieure, que Kim était celle qui faisait les meilleures tartes au fromage… mais voilà qui m'amène à reconsidérer la question. Bien sucrée, onctueuse, se mangeant sans faim, sa tarte avait toute les qualités requises pour se figurer une place au palmarès des tartes aux fromages de ce monde.

Repus, fortement alcoolisés, nous étions en bon train de conversation quand je m'enquis de l'heure: le dernier métro allait passer sous peu et du reste, je souhaitais prendre un peu d'air pour dégriser à mon aise. Je pris donc congé de mon hôtesse, en lui donnant les honneurs attribuables à son génie culinaire, pensant qu'il me serait difficile de faire mieux pour sa propre fête, qui marquera cinq années de tradition. Nous avons deux types de cuisine très différents l'un de l'autre, mais les deux viennent du cœur, ce qui donne à nourrir beaucoup plus que le corps. Il me reste que je devrai donner beaucoup d'amour pour hausser d'un cran encore la qualité des mets à sa fête, voilà de quoi me faire méditer encore longtemps.

mercredi 6 juin 2007

Ménager sa liberté

Hier soir l'ennui m'a pris de court, j'avais besoin de changer d'air. M'étant endormi sur une émission qui normalement me garde en éveil, je me suis dis qu'il était temps d'user de la petite clef qui traînait sur ma table de travail et qui déverrouillerait le havre de liberté qu'est l'appartement désert de mon ami. J'ai pris mes cliques et mes claques (mes toutes nouvelles claques que je suis allé m'acheter la journée même chez Moutain Equipment Coop, dont je suis maintenant détenteur d'une part sociale) et j'ai pris le métro, direction centre-ville, pour une soirée qui était toute à moi. Je n'ai prévenu personne, je désirais être entièrement seul.

J'ai marché dans les rues du centre-ville, je suis arrivé à destination avec mon sac à dos. Une fois entré, j'ai ouvert la lumière, déposer mes trucs et je suis aller m'asseoir. Pendant plusieurs minutes, je n'étais qu'assis à ne rien faire et cela me procurait un bien fou. J'ai mangé un peu, j'ai lu et… j'ai fait du ménage. Le contrat entre mon ami et moi est bien simple: "rend cet appart plus propre que lorsque je suis parti et tu peux y rester". Sur le coup, ça ne me dérangeait pas du tout: j'y allais tranquillement, en prenant de nombreuses pauses pour lire, manger et même pour prendre une marche sous la bruine le temps de sentir la brise fraîche "écorner les bœufs". Je me suis couché, puis par après j'ai continué ma séance de ménage (qui est cependant, loin d'être terminée) et j'ai déjeuné.

Au-delà des considérations bassement matérielles qui font en sorte que là-bas, rien de m'appartient, il est advenu que je me sentais bienvenu, peut-être parce que sous son toit, on se sent toujours ainsi, même lorsqu'il n'est pas là. J'y retournerai donc avec plaisir, lorsque l'occasion s'y présentera.