mercredi 25 juillet 2012

Faut-il manger de la viande

Je ne m’en cache pas, le texte le plus lu de mon blogue est l’article « Pourquoi faut-il manger de la viande », un brulot dont le seul but avoué était de faire réagir mon amie Angélique, ce qu’elle a fait. J’ai reçu nombre de commentaires d’internautes qui m’ont sermonné et traité de tous les noms.

Aujourd’hui, à la suite de l’écoute d’une conférence : « Food That Kills », j’ai réalisé un peu l’aberration de vouloir manger de la viande à chaque repas : l’histoire du sang plein de gras m’a parlé bien plus que tout ce qu’on m’a déjà dit. Après tout, si on finit par avoir le sang si gras qu’il a plus de mal à circuler et que c’est évitable…

Cela rejoint les inquiétudes que j’ai dans mes réseaux sociaux : plusieurs de mes amis font de l’embonpoint ou sont obèses, la plupart de mes amis sont, d’après moi, en mauvaise santé. Je ne juge personne ici et je ne déclare pas être un modèle à suivre, je trouve simplement étonnant que tant de personnes dans la force de l’âge aient autant de problèmes de santé. C’est un peu inquiétant de vouloir faire de l’exercice physique et de se sentir seul (ou presque) à pouvoir ou vouloir s’activer.

Depuis une semaine, j’ai tenté de faire un effort supplémentaire pour manger moins de viande et plus de grains, de légumineuses et de fruits et légumes. Je n’ai pas changé mes autres paramètres, j’imagine qu’on voit les bénéfices à plus long terme. Pour l’instant, à part d’avoir éliminé les « coups de barre », je n’ai pas vu d’autres effets.

Je croyais vraiment être la dernière personne à pouvoir être convaincue des effets néfastes de manger trop de viande : force est d’admettre qu’il est plus facile d’entamer une réflexion lorsqu’on a des exemples de problèmes à profusion et que cette viande, qu’on affectionne tant, coûte de plus en plus cher, sans parler de l’impact environnemental désastreux qu’elle occasionne et qui, comme société, nous afflige de plus en plus.

Je pense qu’avec le recul, il est utile de reformuler mon premier article et d’admettre qu’il est possible de faire des erreurs. Comme dans toutes choses, il est utile de modérer : je pense qu’il est donc possible de manger de la viande et d’être en bonne santé, si on n’en abuse pas.

Le retour du balancier (de vélo)

Lors de la dernière fin de semaine, ma chérie et moi sommes allés faire une romantique escapade à vélo aux îles de Boucherville. J’adore faire du vélo et le fait de partager cette passion avec mon amour est d’autant plus agréable lorsque l’on s’émerveille à deux de découvrir la beauté que la nature nous offre. Je recommande fortement à quiconque aime la nature d’aller découvrir ce merveilleux parc si près de Montréal.

Le côté un peu moins rose de cette épopée (outre quelques courbatures pour ma chérie comme pour moi) fut que mon frein arrière accotait sur mon pneu, du moins c’était ce que je croyais. Aussi ais-je décidé aujourd’hui de remonter sur mon vélo, question de m’élancer dans Montréal pour dépenser mon énergie et m’amuser un peu. Or, comble de malheur, ce n’est pas le frein qui accotait sur mon pneu, c’est ma roue qui était désaxée parce qu’un rayon s’est brisé. Cela veut dire un tour chez le réparateur… pour la cinquième fois cet été! Au début, d’accord, le manque d’entretien l’année passée était flagrant et j’avais une crevaison… mais après cinq fois, ça commence à faire mal au budget.

Je me suis dit dernièrement : « tu es assez grand pour changer ta chambre à air toi-même » alors je suis allé m’acheter les outils nécessaires… pour finir par poser cinq rustines sur ma chambre à air qui a crevée encore une fois. Les fois où j’ai tenté de réparer moi-même mon vélo resteront à jamais inscrites dans les anales des réparateurs du dimanche : je détruis plus que je répare. Comme quoi, parfois, il faut plus que de bonnes intentions! Ma chérie me recommandait dernièrement de prendre des cours pour apprendre à démonter moi-même mon vélo de fond en comble : je pense éventuellement tirer parti de cette recommandation!

Je vous partage ces réflexions, amis lecteurs, d’une part parce que je n’ai rien écrit depuis belle lurette et d’autre, parce que c’est un moyen pour moi de ventiler de ma nouvelle mésaventure. Si je calcule le nombre de kilomètres parcourus et de réparations, je crois qu’il vaut mieux pour moi me déplacer en auto, essence comprise, car c’est beaucoup moins cher que le vélo.