dimanche 20 mai 2007

Solitude nécessaire

Il existe, dans la vie, des moments qui doivent être consacrés à soi et à soi seul. Hier, après une rude journée de travail, je profitais de mon retour à la maison pour m'évacher paresseusement sur mon lit et ne plus bouger pendant plusieurs minutes... la sensation était très agréable. Hors, comme à l'habitude, mon esprit était tourmenté par des dilemmes existentiels: Aller ou ne pas aller à cette fête? La lourdeur de mes mouvements me suggérait de prendre un instant de répit.

J'ai donc fait quelque chose d'essentiel, j'ai éteint mon ordinateur, ce qui, en général, me permet de réfléchir. J'étais donc seul à m'écouter penser. J'avais cruellement besoin d'être seul et de ne pas bouger, alors j'ai consacré plusieurs minutes à ne rien faire du tout et à ne pas ruminer quelques pensées que ce soit. Je ne sais pas comment ça s'est produit, mais c'était tout simplement merveilleux, ma tête était vide de toute pensée. Puis, j'ai décidé de faire quelque chose d'absolument exceptionnel: louer un film.

Pour ceux qui trouvent cette activité particulièrement banale (et elle l'est dans la plupart des cas), sachez que je ne loue jamais de film que j'écoute seul, à part une fois par année. Je redemande donc à mon paternel quel est le mot de passe et puis je pars à la quête du film idéal. Dans mon club vidéo, où l'on retrouve les films québécois dans la section internationale, je cherchais un film qui puisse me rassasier et me prouver que le septième art ne soit pas qu'un prétexte à maïs soufflé. Hors, semble-t-il que ledit club vidéo ne considère pas qu'un film étranger ne puisse pas provenir de France ou d'Angleterre. Cherchant désespérément quelque chose qui puisse sustenter mes goûts, j'ai opté pour un bon vieux classique: James Bond (Goldfinger pour ceux que ça intéresse).

L'agent secret 007 a donc égayé ma soirée, que j'ai passée en compagnie de mon plus jeune frère, n'ayant pour m'assister ni Bond Girls, ni Martini. Les péripéties de 007 m'ont donc permis d'aller me coucher bien satisfait de ma soirée, même s'il s'agissait probablement du seul samedi soir où je ne travaillais pas le lendemain... enfin!

Bonne fin de chose à tous!

1 commentaire:

Carl inc. a dit...

Bonne fin de chose?

Mon expression se répand... Un jour, quand tout le monde le dira, je vais démontrer qu'en fait, il y a du subliminal dans cette formulation et qu'en fait, ça me mettra aux commandes du monde...

MOUAHAHAHAHAHA!

(Donc, tu as utilisé 0,007% de ton cerveau pour écouter le film, ou bien tu as besoin de 0,007% de ton attention pour suivre l'histoire? )