vendredi 5 août 2011

Colmar

Quand je suis arrivé à Colmar, j'ai trouvé que la ville ne payait pas de mine, mais c'était la première journée:
1. Je me suis trompé de chemin
2. La température était dégueulasse
3. J'étais terriblement fatigué de mon périple à Lyon.

Je suis arrivé, transi de fatigue dans l'auberge de jeunesse qui avait des allures de camp de redressement. Après avoir soupé en ville d'une excellente flammeküche, je suis sagement rentré (la pluie aidant) et puis je suis parti à l'auberge, où les lits inconfortables m'ont empêché de dormir et je me suis donc mis en marche de tôt matin, pour aller à la buanderie.

Là-bas, après avoir reçu mon cours, j'ai parlé avec une vieille dame qui m'a invité chez elle à Turckheim, où je suis allé l'après-midi et où j'ai même soupé. Il s'agit d'un petit coin de paradis sur terre, proche des vignobles, où les jardins luxuriant de Gérard n'ont d'écho que par les vignes et les Vosges, cette magnifique chaîne de montagnes toute proche.

Ayant pris temporairement congé de mes hôtes, je suis retourné sur Colmar pour restituer mon vélo de location et aller sur le net et au Döner, question d'envoyer quelques courriels. Finalement, ayant décidé de souper sur place, j'ai été invité aux festivités de Mulhouse avec trois jolies jeunes dames, qui m'ont offert l'occasion d'aller m'extasier là-bas.

Le lendemain, paressant au lit et pestant contre le mauvais café de l'hôtel (je loge au centre-ville, car l'auberge est pleine), je me prends à rêver du coin de pays de Marie-Jo et Gérard qui m'avaient invité à séjourner chez eux. Enfin, je vais faire le petit train touristique et puis je découvre la ville à pied, lorsque l'averse se déclanche sans crier gare. Je rentre au marché public où j'achète un saucisson de cerf, juste après avoir fait une dégustation de champagne. Liant conversation avec les commerçants, je me retrouve à lier conversation avec l'un d'eux, puis, verre de vin à la main, on picole tout l'après-midi. Demain, je ferai une excursion dans les hauteurs et j'en profiterai au maximum.

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