tag:blogger.com,1999:blog-47071293553874490742024-03-05T04:20:04.789-05:00Le mythe de SisypheLes chroniques décisives (ou incisives à l'occasion) du mythe de Sisyphe.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.comBlogger160125tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-56329472806346609642014-07-21T21:31:00.003-04:002014-07-21T21:31:10.659-04:00Excentricité<!--[if gte mso 9]><xml>
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Hier, avec ma copine et des amis, nous sommes allés au
Piknik électronik. Je dois admettre qu’à priori, le fait de me retrouver dans un
environnement surpeuplé durant une chaude journée d’été ne m’inspirait pas
tellement. Cependant, après avoir affronté une foule bigarrée composée
majoritairement de jeunes adultes tatoués à moitié vêtu, parfois de manière
fort étrange et de voir des comportements désagréables d’une minorité qui
considère avoir le droit de jeter ses déchets par terre, de crier à tue-tête et
de bousculer les autres, il se dégage de cette expérience un portrait plus
agréable. Après tout, le fait d’être entre amis, de partager une sangria au
soleil et d’aller danser à qui mieux mieux sous le son d’illustrateurs sonores
(communément appelés DJ) nous rappelle que la majorité des gens sont des êtres
respectueux et qu’il est possible de s’amuser en société, même si ce n’est pas
nécessairement la première idée qui me serait venue en tête.</div>
Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-26926777496178741712013-09-08T10:28:00.001-04:002013-09-08T10:28:12.526-04:00Réflexion sur la charte des valeurs québécoises<!--[if gte mso 9]><xml>
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<br />
<div class="MsoNormal">
</div>
Le gouvernement péquiste nous a fait l’honneur de vouloir
faire une charte des valeurs québécoises. Si le concept en soi de vouloir
baliser quelles sont les valeurs promues au Québec est sain, l’idée de parler
des symboles religieux dans la fonction publique me semble pour le moins
hasardeux.
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Un gouvernement qui voudrait donner l’exemple retirerait d’abord
le fameux crucifix de l’Assemblée nationale. Ce symbole ne date pas de la
création du bâtiment, le concept de la séparation de l’état et de la religion
étant à l’honneur dès le début de son fonctionnement. Le crucifix a été placé
en 1936, par Maurice Duplessis, pour montrer que son gouvernement se voulait
plus à l’écoute des principes catholiques.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Étant à priori pour le fait de laisser cette croix qui m’apparaissait
bien innocente en place, mon ami Carl Gagnon a fait cheminer ma réflexion en me
posant cette question : « Si, à la place du crucifix, il y avait
eu un tableau de l’armée de Wolfe massacrant l’armée de Montcalm, trouverais-tu
que la valeur historique de ce tableau permettrait qu’on le laisse dans l’Assemblée
nationale? ». Après avoir entendu la question, mon air dubitatif m’a
montré à quel point mon premier raisonnement ne tenait pas la route et j’ai
donc changé mon fusil d’épaule : l’idée que nos décisions politiques
seraient orientées par l’inféodation de notre nation par les Britanniques me
répugne au point de vouloir en vomir.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Par rapport au port de symboles religieux, je laisse mes
valeurs laïques au vestiaire pour baser ma réflexion par un document de la Constitution canadienne,
la Charte
canadienne des droits et des libertés. Dans le domaine juridique canadien, la
suprématie de la charte canadienne prévaut (article 52 de la Charte constitutionnelle de
1982) sur les dispositions législatives. La Cour suprême du Canada est l’instance qui tranche
par rapport à l’interprétation de cette dernière. Or, cette charte garantit la
liberté de religieux et la jurisprudence invaliderait (probablement)
automatiquement une charte des valeurs québécoises où les signes religieux ne
seraient pas admissibles dans la fonction publique. Ainsi, tant que nous
garantirons la liberté de conscience et de religion ainsi que la liberté d’expression
dans un document constitutionnel, il me semble qu’on ne peut pas imposer « des
valeurs québécoises » pour un peuple qui ne veut même pas retirer un
maudit crucifix de son assemblée nationale.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Ultimement, les seules personnes qui gagneront à continuer à argumenter sur ce sujet seront les avocats.</div>
Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-90467556569888074452013-05-04T16:45:00.001-04:002013-05-04T16:45:10.968-04:00LavageIl y a, sur les ondes de la première chaine de Radio-Canada, une émission qui s’appelle le lavage de la semaine et que j’écoute lorsque j’arrive assez tard au travail. J’adore cette émission, mais là n’est pas l’objet de mon propos : j’ai démarré une brassée de lavage et dans l’attente de chevaucher mon vélo pour profiter de la température plutôt clémente, je griffonne à la hâte une entrée, devenue si irrégulière, sur mon blog.
Du haut du deuxième étage, la rue est baignée de soleil. Je repense à ma soirée d’hier, où, avec ma tendre moitié, nous avons été au lancement du cours métrage de la sœur de mon ami Oscar dans un environnement tout à fait inusité : le cabaret Cléopâtre. Voilà longtemps que j’avais eu autant de plaisir, pas tant pour l’ambiance particulière de ce lieu qui, s’il était haut en couleur, n’en était pas moins déprimant, mais bien par la présence de mon ami, de son frère, de sa sœur et de Patrick, que je n’avais pas vu depuis bientôt 3 ans.
Bref, un bien beau moment que je me remémore et que je voulais vous partager, amis lecteurs.
Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-66851997618007508492013-02-23T14:53:00.002-05:002013-02-23T14:53:57.992-05:00DéménagementJe déménage
Ça y est, je suis en processus de déménagement. Aujourd’hui, mon appartement est sans dessus-dessous. C’est là que je réalise tout ce qu’on peut emmagasiner de superflus dans la vie. Petit moment de réflexion avant de déménager rejoindre ma douce : dernier bain dans cette baignoire, dernier dodo dans ce lit, dernière journée entre ces murs. Je ne me suis jamais vraiment attaché à dire que c’était chez moi, mais le fait de quitter me fait réaliser que c’était quand même un peu le cas.
Je suis mêlé : d’une part, je suis heureux d’aller rejoindre mon amour et de commencer à vivre avec elle. De l’autre, cela signifie la fin d’une époque. Je ne veux pas voir tout à travers le filtre de la mélancolie : j’ai hâte aux beaux moments qui m’attendent.
Le changement est quelque chose qu’il faut apprivoiser : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme!
Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-61462981498625763222012-10-29T18:36:00.003-04:002012-10-29T18:36:45.655-04:00L’été est finiDéjà l’automne a amené ses couleurs et les feuilles partent des arbres, arrachées par des bourrasques de vent qui les font danser et sur lesquelles poignent les pâles lueurs d’un soleil blafard de plus en plus absent. La nuit étend son règne, les arbres ploient, le fin crachin humecte nos chaussures et, quelque part, on se sent parfois troublé par les aléas de cette température un peu maussade.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-56789927440785204632012-07-25T18:07:00.000-04:002012-07-27T00:33:06.872-04:00Faut-il manger de la viandeJe ne m’en cache pas, le texte le plus lu de mon blogue est l’article « <a href="http://lemythedecisif.blogspot.ca/2009/06/pourquoi-faut-il-manger-de-la-viande.html">Pourquoi faut-il manger de la viande</a> », un brulot dont le seul but avoué était de faire réagir mon amie Angélique, ce qu’elle a fait. J’ai reçu nombre de commentaires d’internautes qui m’ont sermonné et traité de tous les noms.<br /><br />
Aujourd’hui, à la suite de l’écoute d’une conférence : « <a href="http://www.youtube.com/watch?v=KNCGkprGW_o&feature=related">Food That Kills</a> », j’ai réalisé un peu l’aberration de vouloir manger de la viande à chaque repas : l’histoire du sang plein de gras m’a parlé bien plus que tout ce qu’on m’a déjà dit. Après tout, si on finit par avoir le sang si gras qu’il a plus de mal à circuler et que c’est évitable…<br /><br />
Cela rejoint les inquiétudes que j’ai dans mes réseaux sociaux : plusieurs de mes amis font de l’embonpoint ou sont obèses, la plupart de mes amis sont, d’après moi, en mauvaise santé. Je ne juge personne ici et je ne déclare pas être un modèle à suivre, je trouve simplement étonnant que tant de personnes dans la force de l’âge aient autant de problèmes de santé. C’est un peu inquiétant de vouloir faire de l’exercice physique et de se sentir seul (ou presque) à pouvoir ou vouloir s’activer.<br /><br />
Depuis une semaine, j’ai tenté de faire un effort supplémentaire pour manger moins de viande et plus de grains, de légumineuses et de fruits et légumes. Je n’ai pas changé mes autres paramètres, j’imagine qu’on voit les bénéfices à plus long terme. Pour l’instant, à part d’avoir éliminé les « coups de barre », je n’ai pas vu d’autres effets.<br /><br />
Je croyais vraiment être la dernière personne à pouvoir être convaincue des effets néfastes de manger trop de viande : force est d’admettre qu’il est plus facile d’entamer une réflexion lorsqu’on a des exemples de problèmes à profusion et que cette viande, qu’on affectionne tant, coûte de plus en plus cher, sans parler de l’impact environnemental désastreux qu’elle occasionne et qui, comme société, nous afflige de plus en plus.<br /><br />
Je pense qu’avec le recul, il est utile de reformuler mon premier article et d’admettre qu’il est possible de faire des erreurs. Comme dans toutes choses, il est utile de modérer : je pense qu’il est donc possible de manger de la viande et d’être en bonne santé, si on n’en abuse pas.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-8219179708532897182012-07-25T15:33:00.001-04:002012-07-27T00:33:16.518-04:00Le retour du balancier (de vélo)Lors de la dernière fin de semaine, ma chérie et moi sommes allés faire une romantique escapade à vélo aux îles de Boucherville. J’adore faire du vélo et le fait de partager cette passion avec mon amour est d’autant plus agréable lorsque l’on s’émerveille à deux de découvrir la beauté que la nature nous offre. Je recommande fortement à quiconque aime la nature d’aller découvrir ce merveilleux parc si près de Montréal.<br /><br />
Le côté un peu moins rose de cette épopée (outre quelques courbatures pour ma chérie comme pour moi) fut que mon frein arrière accotait sur mon pneu, du moins c’était ce que je croyais. Aussi ais-je décidé aujourd’hui de remonter sur mon vélo, question de m’élancer dans Montréal pour dépenser mon énergie et m’amuser un peu. Or, comble de malheur, ce n’est pas le frein qui accotait sur mon pneu, c’est ma roue qui était désaxée parce qu’un rayon s’est brisé. Cela veut dire un tour chez le réparateur… pour la cinquième fois cet été! Au début, d’accord, le manque d’entretien l’année passée était flagrant et j’avais une crevaison… mais après cinq fois, ça commence à faire mal au budget.<br /><br />
Je me suis dit dernièrement : « tu es assez grand pour changer ta chambre à air toi-même » alors je suis allé m’acheter les outils nécessaires… pour finir par poser cinq rustines sur ma chambre à air qui a crevée encore une fois. Les fois où j’ai tenté de réparer moi-même mon vélo resteront à jamais inscrites dans les anales des réparateurs du dimanche : je détruis plus que je répare. Comme quoi, parfois, il faut plus que de bonnes intentions! Ma chérie me recommandait dernièrement de prendre des cours pour apprendre à démonter moi-même mon vélo de fond en comble : je pense éventuellement tirer parti de cette recommandation!<br /><br />
Je vous partage ces réflexions, amis lecteurs, d’une part parce que je n’ai rien écrit depuis belle lurette et d’autre, parce que c’est un moyen pour moi de ventiler de ma nouvelle mésaventure. Si je calcule le nombre de kilomètres parcourus et de réparations, je crois qu’il vaut mieux pour moi me déplacer en auto, essence comprise, car c’est beaucoup moins cher que le vélo.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-74478828531203164132012-04-13T13:10:00.000-04:002012-04-13T13:10:05.457-04:00Dialogue interne- Hostie de pleutre de merde, je vais lui enfoncer son texte dans la gorge à cet ours mal léché.<br />
- As-tu vraiment besoin de te fâcher, est-ce que c’est vraiment important? As-tu de l’énergie à dépenser à être en colère? Pour reprendre tes mots : « As-tu appris ta leçon, hostie »?<br />
- Qu’importe si je souffre toute ma vie pour avoir dénoncé l’injustice, pourfendu l’iconoclaste et déboulonné les imposteurs, les fraudeurs, les fauteurs de trouble : le bonheur est une ambition de petites gens.<br />
- Cher grandiloquent personnage, ce que ta plume se gonfle de suffisance quand tu prétends prendre sur ton dos tous les problèmes de la Terre. Ne te reproche-t-on pas cette attitude belliqueuse d’infatuation, ta logorrhée ineffable et ses partis-pris aux accents chevaleresques doublés d’un discours de pataphysicien? C’est à se demander si Stéphane Mallarmé n’est pas un pré requis avant de te lire.<br />
- Ce que c’est beau quand j’écris et que je suis fâché, j’aime me lire, me relire et admirer le reflet de mon génie devant les béotiens que j’éduque par bonté d’âme.<br />
- Tu caches tes faiblesses par ces coups d’éclat qui n’ont d’ailleurs de public enthousiaste que ton ego narcissique. Réfléchis un peu : « la parole est d’argent, mais le silence est d’or ». Tes mots seront plus puissants si tu prends le temps de te calmer au lieu de faire des déclarations à l’emporte-pièce. D’ailleurs, ne te portes-tu pas mieux depuis que tu m’écoutes?<br />
- …<br />
- « L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. » - Alfred de Musset. Maintenant que tu te connais, respecte-toi et respecte les autres, on finit par accomplir beaucoup plus de choses lorsque l’on véhicule son contenu dans le bon contenant.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-80171078976932496632012-03-27T23:17:00.000-04:002012-03-27T23:17:53.068-04:00Martinir un texteJe sais très bien que martinir n’est pas encore un verbe dans la langue française, mais mon néologisme se veut une manière de traiter de Richard Martineau, qui, selon moi, est un mal nécessaire pour la société québécoise. J’ai choisi de lui donner un verbe du 2e groupe, parce que je considère qu’il est assez irrégulier comme type. J’ai découvert ce journaliste dans la chronique « Onde de choc » du journal « Voir » et j’admets avoir été séduit par son insolence et ses propos politiquement incorrects. C’était un plaisir de le lire, un peu comme si Pierre Falardeau faisait un <a href="http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2">procès d’intention</a> à André Pratte, les sacres en moins.<br />
<br />
Or, depuis déjà quelques années, Martineau a vendu son âme à Quebecor, dans l’idée, j’imagine, d’avoir un plus grand lectorat. Cet apôtre du néolibéralisme crasseux propre au pacha fasciste Pierre-Karl Péladeau se donne des airs populistes derrière des chroniques abrutissantes lorsqu’il est question d’économie. Bien sûr, il est, selon lui, l’ardent défenseur de la veuve et de l’orphelin, l’homme à la logique implacable : plus autosuffisant tu lis des publireportages d’André Pratte. Par contre, quand vient le temps de trainer dans la boue Pauline Marois, Rima Elrouki, les grévistes qui bafouent les lois ou d’autres clowns du genre, là on s’amuse ferme en le lisant.<br />
<br />
Moi, mon petit moi, je l’admire parce qu’il est à la fois Québécois et capable de prendre parti pour une cause. Je ne suis pas d’accord avec lui la plupart du temps, mais quand certains groupes de la diaspora d’opinions officielles des Québécois et Québécoises [sic] m’emmerdent plus souvent qu’à leur tour, il faut une plume acérée pour crever les ego surfaits. La rigidité intellectuelle m’effraye parce que j’ai l’impression que nous n’entendons souvent que les mêmes chantres nous raconter leurs fables bonnes à dormir debout. Collectivement, quand il dit que les artistes n’ont qu’une seule et même opinion, je ne peux qu’être d’accord avec lui. <br />
<br />
Cependant, le mot impartial ne fait pas parti de son vocabulaire : il pourrait très bien livrer son patron pieds et mains lié en pâture aux lecteurs, mais il s’en empêche. Richard Martineau n’est donc pas libre de tremper sa plume dans le vitriol quand vient le temps de mordre la main qui le nourrit. Pourtant, si quelqu’un devait informer les citoyens qu’on dilapide les fonds publics en finançant l’amphithéâtre de Québec, ça devrait être lui, mais non, l’obséquiosité est dominante : <a href="http://martineau.blogue.canoe.ca/2011/06/09/le_mepris_des_montrealais">sa critique</a> est tellement faible qu’elle fait passer Benoit Lefebvre pour un journaliste d’opinion.<br />
<br />
Bref, je crois que la polémique qu’engendrent ses textes permet de brasser des idées préconçues, de simplement débattre un peu dans une société frigide à l’idée de briser le précieux statuquo. Le martinissage est donc essentiel pour préserver une société vigilante devant les choix qui s’offrent à elle… à condition d’avoir avec soi son petit livre d’auto-défense intellectuelle!Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-76474769488263553472012-03-22T12:02:00.000-04:002012-03-22T12:02:42.343-04:00Nostalgie de la simplicitéAujourd'hui, je désire vous partager, chers lecteurs, une constatation toute simple et d'ailleurs bien simpliste : tout va en se complexifiant! Je repensais à une phrase qu'un ami me disais à maintes reprises, lui qui est maintenant propriétaire, marié et qui connait du succès dans sa carrière : "J'aimerais être encore un enfant, la vie était tellement plus simple". À force de penser à cette phrase, je me disais que c'était une vision bien naïve de la vie, que l'enfance nous rend également fortement dépendant de nos parents et d'une vision du monde qui est la leur. De plus, entre eux, les enfants sont parfois singulièrement cruels!<br />
<br />
Récemment, dans le cadre de mes fonctions, j'apprenais les rudiments de la constructions avec des blocs Lego à des jeunes et leurs yeux semblaient tout à fait émerveillés. Je regardais nos interactions et ils semblaient si enclin à la nouveauté, à la découverte. Je sais pertinemment qu'ils m'auront oublié d'ici une semaine (quoi que ce ne soit pas absolument certain, car en revenant à cette école, un des jeunes que je supervisais me disait à la récréation : "tu t'appelles Louis-Vincent toi?"), mais n'est-ce pas un peu ça que mon ami me disait, dans ses mots : la vie est simple quand on la vit au jour le jour.<br />
<br />
Je me revoyais, enfant, sans argent à gérer, sans ménage, sans voiture, à m'occuper d'une chose : vivre mon enfance! Ayant été d'une grande timidité, il est vrai que cette période de ma vie n'était pas la plus facile pour moi. Déjà, je voulais me mêler de politique (et j'ai prononcé mon tout premier discours à 5 ans, devant la ministre de l'environnement de l'époque, madame Lise Bacon), changer le monde parce que la guerre en Irak me glaçait le sang et j'avais intérieurement une profonde aversion envers moi-même parce que mes comparses, dans la rue, parlaient l'anglais, une langue que je ne connaissais pas et que j'ai tenté, par tous les moyens, de ne jamais apprendre.<br />
<br />
L'enfance est une période très importante du développement, je me demande si nous n'avons pas tendance, parfois, à l'idéaliser. Peut-être est-ce que j'en tiens des souvenirs moins joyeux que d'autres, mais ce n'est pas nécessairement cette période que je choisirais de revivre si j'en avais la possibilité.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-37465374240357256352012-02-26T21:53:00.000-05:002012-02-26T21:53:00.087-05:00StuxnetJ'ai récemment appris l'existence d'un virus informatique visant à changer la configurations des centrifugeuses et des turbines à vapeur, notamment dans une centrale iranienne. Il s'agirait d'une des premières cyberarmes, qui a déjà fait des petits.<br />
<br />
Je vous laisse le lien d'un vidéo intéressant sur le sujet:<br />
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=7g0pi4J8auQ">Hungry Beast - Stuxnet</a>Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-45595472677313002352012-02-23T17:21:00.002-05:002012-02-23T17:24:53.243-05:00Le droit de manifesterOn prête à Voltaire la phrase suivante : « Je ne suis pas d’accord avec un mot de ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous aillez le droit de le dire ». Cela ressemble un peu à ma position sur la hausse des frais de scolarité : je ne suis pas d’accord avec l’avis des manifestants, mais laissez-les manifester. Je ne suis pas non plus de ceux qui croient qu’un coup de matraque donné à un manifestant pacifique permet de garantir la sécurité de l’ordre public. Sous aucun prétexte, une violence illégitime ne doit provenir des forces de l’ordre : c’est une question de droit humain. J’irais même jusqu’à dire, simplement pour être provocant, que vous devriez aller vivre dans une dictature totalitaire et vous faire tabasser sans raison si vous n’êtes pas d’accord avec moi!<br />
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Bon, je ne dis pas que les forces de l’ordre ne peuvent employer la coercition pour calmer certains esprits échauffés, juste que ces actions soient ciblées envers les fauteurs de trouble. En ayant vu la police de Montréal mettre à mal plusieurs étudiants pourtant pacifiques, cela me donnait l’impression d’être dans les rues de Toronto pendant le G-8 : il n’y a plus beaucoup de différence avec 1984. Rappelons-le, cet événement piteux pour la démocratie nous ramène au niveau des pires dictatures, comme l’Allemagne de l’Est et je pense que tous ceux qui ont pris part à cette agression gratuite devraient être condamnés à la prison à vie.<br />
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Cela dit, j’ai également mon opinion sur les frais de scolarité, et, dans le contexte actuel, je suis simplement contre le statu quo, vu l’état lamentable des établissements d’enseignement postsecondaire: manque de professeurs, installations vétustes, technologies datant d’un autre âge, etc. En laissant ainsi les choses se dégrader, je pense que rien n’y fera et nous continuerons de nous appauvrir collectivement, tout en favorisant « les usines à diplômes ».<br />
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Paradoxalement, chaque université se vante éhontément de ses nouvelles structures et de rénovations entreprises à grands frais, sans qu’aucun pouvoir de gestion ne puisse intervenir à cause d’une vieille loi féodale garantissant l’obscurantisme sur les comptes des universités, pourtant redevables des finances publiques. D’après moi un sérieux ménage s’impose avant de changer quoi que ce soit :<br />
• Tous les organismes tributaires du financement public devraient être obligés de rendre des comptes.<br />
• Tous les organismes d’enseignement devraient également avoir l’interdiction de faire des campagnes de promotion avec nos impôts.<br />
• Tous les gestionnaires incompétents devraient être renvoyés sur-le-champ et les primes de départ devraient être plafonnées.<br />
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Par après, pour s’assurer d’une équité en matière de financement, le gouvernement devrait installer un système proportionnel où l’étudiant paye un pourcentage de son éducation et le gouvernement la balance. Ainsi, pour toute augmentation des frais de scolarité, le gouvernement devrait lui aussi s’engager à investir plus d’argent. Pour rendre ce fardeau plus aisé, les étudiants devraient avoir leurs frais de scolarité prélevés sur les revenus qu’ils auront APRÈS avoir étudié, et ce, proportionnellement à leur revenu. Il me semble, à mon humble avis de profane, qu’il s’agit là de lucidité et non d’une hérésie telle qu’une augmentation débridée des frais de scolarité sans engagement clair du gouvernement. Je prêche pour le pragmatisme et selon moi, il ne provient pas de la gratuité scolaire, parce que nous ne sommes pas prêts, en tant que société, à faire ce changement qui pourrait être tout à fait justifiable. Rappelons également que l’éducation est un droit et que ceux qui croient qu’il s’agit d’un privilège devraient aller vivre ailleurs.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-82558349339023470242012-01-13T13:24:00.000-05:002012-01-13T13:24:22.525-05:00Énigme de Louis-DavidComme à chaque année depuis maintenant six ans, je conçois une énigme pour mon ami Louis-David à l'occasion de son anniversaire, ce qui me permet de me casser les méninges pour essayer de trouver quelque chose à sa hauteur. L'année passée, je lui ai fait une énigme que j'ai publiée ici, alors je tente à nouveau l'expérience et je vous encourage à tenter de la résoudre. Si vous trouvez la solution, prière de m'envoyer un courriel.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii-ZV8OnvkPu-vXnPsiJLQFVNAhtj2N-VRhhdUz-uHxrcVRy6xvn6cw3G2caK4mIVqCofDESDj4uiPlN_6GivyAYOqQTovHnR-UwNYcZz_YMleY_TQZmb8Srze7wpQHpv7jRYgC0J-C8E/s1600/QR3.JPG" imageanchor="1" style=""><img border="0" height="320" width="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEii-ZV8OnvkPu-vXnPsiJLQFVNAhtj2N-VRhhdUz-uHxrcVRy6xvn6cw3G2caK4mIVqCofDESDj4uiPlN_6GivyAYOqQTovHnR-UwNYcZz_YMleY_TQZmb8Srze7wpQHpv7jRYgC0J-C8E/s320/QR3.JPG" /></a></div><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZSOr8gsOusR4CEUORklxjs25pRJmkdydPr-gUeXhCBUSbOc1AA5haf2EqS4NSsX_dGwm5np3xr-n1_5a0L-8nbu1ffTOFozApgnMVSDCrmeOa3lw0emC1YP_d4uYHFPd4LQqdlS3qIBs/s1600/lsd.JPG" imageanchor="1" style=""><img border="0" height="240" width="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZSOr8gsOusR4CEUORklxjs25pRJmkdydPr-gUeXhCBUSbOc1AA5haf2EqS4NSsX_dGwm5np3xr-n1_5a0L-8nbu1ffTOFozApgnMVSDCrmeOa3lw0emC1YP_d4uYHFPd4LQqdlS3qIBs/s320/lsd.JPG" /></a></div>Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-31055903602609805102011-11-30T17:51:00.000-05:002011-11-30T17:51:00.584-05:00Projet de loi C-10 : le C-4 socialJe me permets de féliciter le ministre Jean-Marc Fournier pour avoir tenu tête à son homologue d’Ottawa concernant le projet de loi C-10. Ce geste démontre à quel point les Québécois croient davantage en la réhabilitation, un choix que nous avons toujours défendu.<br />
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Au fil du temps, nous avons prouvé que cette méthode diminue les coûts sociaux de la criminalité. Elle permet à des individus ayant commis des crimes de réintégrer la société de manière constructive, en contribuant à son essor social et économique. Elle intègre plutôt que d’imprimer aux contrevenants une marque indélébile de mépris et d’ostracisation.<br />
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Je crois que la majorité des jeunes suivant un programme de réhabilitation se portent mieux. Il existe évidemment des exceptions : à cela, j’adhère à la pensée d’Éric Bergeron dans son article « Essentielle, la répression » publiée dans LaPresse.ca le 30 novembre 2011: « Pour certains délinquants, la répression est la forme la plus utile de réhabilitation. Ce sont des jeunes qui, dès le jeune âge, sont fortement criminalisés, présentent des éléments de personnalité psychopathiques et toutes les recherches montrent clairement que les interventions sont inefficaces sur eux. »<br />
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Cependant, je me poserais d’abord la question : « Comment pouvons-nous discerner ces jeunes ». Il me semblerait injuste de les considérer a priori passibles de répression, ce qui irait a contrario du principe d’innocence de notre système légal. Il va sans dire que j’appuierais uniquement cette démarche si ces programmes « répressifs » sont couplés à des moyens de réhabilitation probants et ajustés à la personne.<br />
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Certains tenants du projet de loi C-10 estiment que les statistiques qui font état de la baisse de la criminalité, de manière généralisée, ne sont pas un argument valable pour démontrer l’efficacité des programmes de réhabilitation. Cependant, les données montrent également que le Québec est l’une des provinces canadiennes où il se produit le moins d’incident par 100 000 habitants, si l’on se fie à une recherche de Statistique Canada sur le taux de criminalité par sentences pour chaque territoire et provinces de 2006. Notre approche de réhabilitation pourrait-elle être en cause? Si l’on s’aventure dans le domaine de la recherche, l’ensemble des travaux de Paul E. Gendreau (de l’Université du Nouveau-Brunswick) portant sur la réhabilitation semble démontrer l’efficacité de cette approche.<br />
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Alors, j’invite mes détracteurs à me soumettre des preuves que le projet de loi C-10 améliorera la société canadienne et qu’il n’est pas qu’un tissu de valeurs et d’opinions conservatrices sans fondement scientifique qui coûtera très cher à notre société. Certains me penseront idéaliste, car je crois à la capacité de l’être humain de s’ajuster à son environnement, à la réhabilitation des éléments perturbateurs, au pardon, à la sincérité : ce sont mes valeurs. Je pense que ces valeurs font également appel à l’intelligence d’une société qui ne souhaite pas investir dans des programmes répressifs qui n’apportent en définitive, que de la misère humaine.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-30924361301104955862011-11-16T16:30:00.001-05:002011-11-16T16:30:47.945-05:00Maintenant que j’ai le tempsJe commence à peine à revenir sur terre de tout ce qui m’est arrivé cet été en Europe : par moment, j’en rêve encore la nuit et ce parfum d’aventure semble vouloir m’emmener avec lui capter les effluves d’une société différente. J’ai commencé par vivre beaucoup d’amertume au contact de ma société : je trouvais que les Québécois ne savaient pas conduire, qu’ils n’avaient aucune idée comment débattre, qu’ils manquaient éhontément de couilles et que tout le monde se conformait sans trop se poser de questions. Qui plus est, il ne faut jamais toucher ou parler de notre vache sacrée : le Statu quo. Les étudiants manifestent encore pour le gel des frais de scolarité : je comprends mal pourquoi ces personnes n’appuieraient pas un dégel proportionnel, un dégel avec augmentation des bourses (pour diminuer l’écart des classes moins bien nanties, selon des économistes, le gel favorise les classes moyennes et aisées) ou carrément l’option de Québec Solidaire, la gratuité. La logique la plus élémentaire est de voir que le gel contribue à la diminution des services offerts aux étudiants (à cause de l’inflation) et nuit par conséquent, à ces mêmes étudiants. Pourquoi s’obstiner à se battre pour avoir quelque chose qui ne fait pas ses preuves? Pourquoi avons-nous encore des commissions scolaires? Pourquoi Hydro fait-il des barrages alors que les gens n’en veulent pas, mais continuent à augmenter leur demande en énergie?<br />
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L’Europe (et la France surtout) n’est pas exempte de contradictions sociales épouvantables et bien pires que les nôtres, qui semblent bénignes quand on les compare. La dégradation du pouvoir d’achat, on la vit ici, mais ce n’est absolument rien à côté de ce qui se passe depuis l’arrivée de l’Euro en France. Nos dirigeants ne tiennent pas des propos racistes sans avoir des conséquences. En général, les personnes que l’on croise sur la rue sont aimables, pas trop stressées et elles nous aident quand une situation particulière nous arrive (par exemple, échapper ses documents ou simplement tomber de son vélo). Nous n’avons pas la crainte des noirs et des Magrébins comme l’ont les Français. Qui plus est, les immigrants que nous avons se sentent beaucoup plus Québécois (ou Canadiens) que les immigrants en France se sentent Français (c’est une insulte pour plusieurs d’entre eux). On est quand même capable de se trouver un travail au Québec, ce n’est pas si difficile que ça et généralement, il correspond à ce que nous attendons d’un travail. Nos patrons et nos dirigeants, nous les tutoyons souvent, ils nous parlent et ils mangent parfois à la même cafétéria que nous. Liberté, égalité, fraternité ? Je pense qu’on le vit plus en Nouvelle-France!<br />
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Cela dit, après un certain temps d’adaptation, il me semble me retrouver parmi mes semblables, avec leurs histoires, leurs aspirations, le tout sans chichis. Je finis par mieux comprendre ce peuple avec qui je me suis toujours défini par opposition. Heureux qui comme Ulysse, a fait un long voyage!Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-50054967580193634792011-10-01T05:34:00.000-04:002011-10-01T05:34:40.845-04:00En trait brefJe me suis levé à 4h30 ce matin, pour aller travailler. J'habite et travaille à Montréal. J'espère ne plus jamais avoir à faire ça de ma vie. J'ai horreur de me lever tôt. Je ne me rappelle pas avec beaucoup de précision la dernière fois où je me suis réveillé à 4h30 le matin (en fait si, mais ça n'impliquait pas de sortir du lit).<br />
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Le travail, c'est la santé... on dit que l'avenir appartient à ceux qui se lève tôt, moi je dis qu'il appartient à ceux qui se couchent tard et pour qui les matins devraient permettre de compenser pour le peu de sommeil qu'ils ont accumulé durant la nuit. Entre temps, j'irai travailler!Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-52328009639787966352011-09-21T12:26:00.001-04:002011-09-21T12:26:29.451-04:00Les brèvesLa fin de mon périple<br />
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Mon avant-dernière journée à Frankfurt, j’ai fait le tour de la ville avec un audioguide, en prenant toutefois soin de goûté quelques spécialités locales, dont la fameuse saucisse de Frankfurt et un fameux fromage, le Handkasse. J’ai appris beaucoup sur cette ville qui a été presque entièrement rasée durant la Deuxième Guerre mondiale (97% en fait). J’ai également rencontré une esthéticienne japonaise à qui j’ai fait conversation pendant un bon moment. Nous avons dégusté ensemble la saucisse de Frankfurt et je me demandais pourquoi ne prenait-elle pas de bière pour la digérer. La réponse : elle avait bu beaucoup, car elle avait fait de l’insomnie!<br />
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Je crois que hormis quelques faits, la fin de mon voyage n’a rien d’un séjour particulièrement intéressant à raconter : retour en Alsace, question d’aller voir Gérard et Marie Josée pour aller chercher mes choses et leur raconter mon périple en Allemagne. J’ai eu cette étrange impression, en arrivant proche de la frontière, de respirer un peu mieux. Il y avait un groupe de musiciens américains qui jouaient de la guitare pendant que nous attendions le train et je suis allé chanter avec eux, question de tromper l’ennui d’être un peu trop seul avec moi-même. Dans mes réflexions, ces gens de passage, ces sourires de compassion et une douleur lancinante à la poitrine, l’angoisse du retour.<br />
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À mon retour en Alsace, j’étais heureux de revoir mes hôtes qui m’avaient reçu à bras ouverts, sans méfiance, avec leur cœur et de connaître leur fils Daniel, dont il m’avait tant parlé. Nous sommes allés observer les vendanges, que Gérard m’expliquait comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle du monde! J’enviais ces mines heureuses après une laborieuse journée de travail et cette atmosphère de franche camaraderie qui s’en dégageait.<br />
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Il me semble que la soirée s’est déroulée à toute vitesse : je me suis couché relativement tôt, ayant toutefois pris soin de transférer mes photos sur leur ordinateur, de leur parler de mon périple sans oublier de mentionner ma belle bavaroise! Gérard me taquinait en parlant de mariage et moi je souriais pour étouffer mes soupirs. Décidément, les Européennes me manqueront!<br />
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Le lendemain, très tard il est vrai, j’ai pris le train en direction de Paris, pour aller rejoindre Nabil, à qui j’ai demandé l’hospitalité quelques heures auparavant! En prenant congé de l’Alsace, la terre de l’hospitalité, de la générosité et de l’amitié, j’ai à nouveau voulu pleurer, comme si le monde, tel que je le connaissais, allait s’effondrer en me rapprochant de l’heure fatidique du départ. Heureusement pour moi, Nabil ne l’entendait pas ainsi et dès mon arrivée, nous avons festoyé nos retrouvailles au Bœuf Couronné, restaurant parisien servant les meilleures pièces de viande en ville, où nous avons fait notre repas d’une côte de bœuf de 1,2kg, arrosée d’un bon vin et d’un somptueux dessert!<br />
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J’ai profité de mes derniers jours à Paris pour aller explorer la ville des lumières à pied, m’arrêtant seulement pour manger ou pour visiter des musées! J’ai également croisé Céline, que j’avais rencontrée en voilier au Québec, qui a bien voulu me faire l’honneur de me faire découvrir un chouette restaurant du 1er. En gros, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de choses dignes d’intérêt à raconter : tout le monde connait le Louvre, la tour Eiffel et le centre des archives n’intéressent probablement que moi. Les gens n’auront peut-être pas rencontré rencontrés Cyril et Jim, mais je ne sais pas à quel point le fait de diner avec un inconnu dans un parc et de parler d’économie mondiale et de grimper dans la tour Eiffel à pied avec un type de 75 ans trop motivé font vraiment avancer mon récit! Précisons toutefois que ces excursions et ces rencontres ont été forts agréables!<br />
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Toujours est-il que je suis parvenu à la fin de mon voyage, en célébrant avec la meilleure bouteille que j’ai pu trouvée (amusante anecdote : à la SAQ, on demande conseil aux préposés sur place, en France, on demande conseil aux consommateurs, dans mon cas un très gentil couple de Parisiens, originaire de Normandie et amoureux du Québec) en compagnie de mon hôte et de sa professeure de massage, qui aura bien voulu nous faire l’honneur de se joindre à nous pour finir ce repas en beauté.<br />
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Le lendemain, je partais en RER vers Charles-de-Gaule, courant dans cet immense labyrinthe, heureux d’être allé marcher seul hier pour faire du ménage dans mes idées, mais avec une certaine part d’amertume de ne pas avoir embrassé de Française de mon voyage. J’avais également le regret de ne pas être sorti en boite, où d’avoir pu voir Eva, une chouette étudiante Parisienne que j’ai rencontrée à Lyon, ou Mariette, une Bretonne croisée à Marseille, qui devait être à Paris pendant mon séjour. Puis, comme dans toutes circonstances, on finit par en rire! Qu’à cela ne tienne, la vie continue : je peux sortir en boite chez moi, les filles pourront venir me voir à Montréal et pour le reste on verra ! J’aurai adoré mon voyage, plus qu’il serait possible de le dire, car les gens qui l’ont composé m’ont apporté beaucoup de bien. Je suis retourné au Québec avec un grand sourire, content de retrouver ma famille et mes amis qui m’avaient manqué.<br />
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Depuis, j’ai emménagé dans mon nouvel appartement à Montréal et sous peu, je passerai une entrevue pour aller travailler en déficience intellectuelle. J’ai bien hâte de vous en dire plus. L’avenir me réserve encore beaucoup de choses et j’ai hâte de vous en faire part.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-71420584675031525652011-09-01T16:41:00.000-04:002011-09-01T16:41:50.898-04:00Réflexion avant départVoilà maintenant deux mois et demi que je ne suis plus la politique canadienne et québécoise. Je n'ai pas été voir une seule fois les nouvelles de mon pays, j'ai juste écouté les informations locales. Depuis ce temps, je porte les mêmes vêtements et les mêmes chaussures et je n'ai pris qu'une seule fois un bain en Europe.<br />
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Voilà tout aussi longtemps que j'ai acheté une bouteille de vin qui vallait plus de 10€, presqu'aussi longtemps que je me suis habillé avec un jeans ou autre chose qu'un chandail à manche courte.<br />
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Depuis ce temps, il n'y a rien d'exceptionnel à manger du canard, du veau ou de l'agneau, on en trouve partout à bons prix. De plus, il n'y a rien de particulier à vider une bouteille de vin par soir et il est parfaitement normal de boire plus d'un litre de bière par repas. Marcher moins d'une heure signifie qu'il s'agit d'une courte distance: je trouve que c'est long quand je dois marcher plus de 6h par jour. Il y a longtemps qu j'attends l'occasion de dormir dans mon lit, ce qui me semblera un palais royal pour mon pauvre petit dos.<br />
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Il n'y a rien de spécial au fait de se coucher à 22h le soir, à se lever à 6h et à faire des siestes l'après-midi, quand le temps le permet.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-81893503986709078602011-08-29T05:55:00.001-04:002011-08-29T15:35:31.456-04:00Il était une fois la fin d'un voyageJ'ai visité LE musée que je voulais voir à Berlin : Der DDR Museum. J'y ai passé beaucoup de temps à observer le tout, à tout écouter, toucher, sentir, regarder et lire. La République Démocratique Allemande était bien pire que je ne me l'imaginais et je ne savais pas que les citoyens "protestaient" en allant nus à la plage. J'ai vu les atrocités commises par les soldats et je pense que ce système ne pouvaient pas perdurer éternellement.<br />
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J'ai également mangé une spécialité de la RDA (et ce ne sont pas les pâtes avec du sucre): un jagerschnitzel, qui n'a d'ailleurs rien à voir avec celui qu'on connait: il s'agit en fait d'une saucisse dans la panure. Ce n'était pas très bon, ce qui prouve qu'il s'agissait bien d'une reproduction fidèle de la nourriture mangée là-bas.<br />
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Avoir m'être promené dans la ville, je suis rentré et j'ai rencontré un type qui allait lui aussi à Munich le lendemain, il m'a convaincu d'y aller avec lui en avion, parce que ce n'était pas beaucoup plus cher que de prendre le train, mais que ça me faisait gagner une journée.<br />
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Nous sommes aboutis à l'auberge de jeunesse de Munich, puis nous sommes allés nous promener dans la vieille ville, puis dans le parc des anglais, où tout le monde faisait la spécialité bavaroise: être gemütlich, soit quelque chose de plaisant et joyeux, dans ce cas, se baigner ou simplement se faire bronzer, en buvant de la bière bien évidemment. Steven prend des photos de manière compulsive, plus de 150 aujourd'hui et jusqu'à 250 par moment... et moi qui me croyait un photographe compulsif!<br />
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Je ressens la fatigue accumulée quand je rentre à l'auberge et je parle avec un anglais qui fait une excursion dans la région. Là, je veux revoir ma bavaroise de Strasbourg et puis ça m'angoisse un peu de ne pas pouvoir lui parler en direct. Je n'arrive qu'à trouver le sommeil parce que je prends le temps de relaxer et de respirer. Je me sens de plus en plus confus: rentrer, retourner à ma vie, changer, penser, retourner travailler. Ma famille et mes amis me manquent et c'est la première fois que je craque et verse quelques larmes, seul, ne sachant pas trop où j'en suis.<br />
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Le lendemain, pour faire changement, je me réveille mêlé et Steven, mon collègue avec qui j'ai voyagé, m'attendait à l'entrée, mais on s'est manqué parce que je devais aller chercher ma lessive. Je ne vois pas ma bavaroise ce soir, car elle doit voir une amie qui partira pour 6 mois. Je me sens horriblement seul quand je marche dans les rues de Munich, jusqu'au moment où je fais le tour de la ville en anglais, ce qui me réconcilie un peu avec cette Allemagne où il m'est si dur de communiquer, de parler et de comprendre les autres. C'était intéressant de voir le lien étroit entre les communautés religieuses et la bière, qui était considérée comme du pain liquide et nutritif.<br />
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Finalement, le soir, je vais prendre une grande marche dans les parcs de Munich pour me remettre les idées en place et ça me fait le plus grand bien de respirer un peu plus librement, hors de cette foule étouffante, de la chaleur difficile à supporter, pour être vraiment seul avec moi-même.<br />
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Le lendemain, c'est la visite du Neuschwanstein, Steven a loué une voiture et je le rejoinds. Je dois la voir, ma bavaroise, et nous irons visiter le château ensemble. Après plusieurs péripéties, on y arrive à ce fameux château, mais il pleut, il fait 8 degrés et c'est forcément fort sombre. Steven a un problème avec son appareil-photo, alors il veut attendre avant de faire le tour. Je la vois et on passe quelques heures à attendre sous la pluie, moi tentant le plus possible de communiquer en allemand, mais elle de me répondre en français. Je pensais à mon ami Andrew avec qui j'ai pris la mauvaise habitude de lui répondre en anglais quand il me parle en français. Finalement, le français l'emporte, mais on fait la visite en allemand, ce qui me donnera l'occasion de pratiquer un peu plus.<br />
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Le château est bien beau de l'extérieur, mais une fois à l'intérieur, tellement content de ne plus subir les aléas de la température capricieuse (et tellement froide que j'en claquais des dents...), la guide nous explique le château et non l'histoire du roi fou, Ludwig II, dont l'introduction m'avait été faite par ma guide de Munich et par ma collègue ci-présente. La visite guidée (et je suis surpris d'en comprendre au moins 50%) est très courte et elle est beaucoup plus technique qu'historique. Je reste un peu sur ma faim après ce tour un peu court. Nous nous rendons explorer le paysage buccolique qui entoure ce magnifique château, en arpentant les hauteurs, profitant du soleil qui se pointe finalement le bout du nez. C'est vraiment un petit instant de bonheur, qui, comme les rayons de soleil, m'enlace au gré des fantaisies du temps, qui s'amuse malheureusement à passer beaucoup trop vite.<br />
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Je dois prendre congé d'elle, mais nous aurons un dernier souper ensemble, avec Steven, qui s'avèrera fort sympathique. J'avais l'impression de dire adieu et ma gorge s'est serré à nouveau lorsque vint le temps de se quitter et de partir avec Steven pour Frankfurt. Encouragé par un dernier instant de tendresse avant de prendre la route, je garde pour moi ma tristesse et je pars dans de nouvelles aventures.<br />
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Mon nouvel ami me tape royalement sur les nerfs quand nous prenons la route ensemble, d'abord parce que mes décisions s'avèrent parfois impossibles à suivre en tant que copilote (routes bloquées) et nous arrivons à Frankfurt vers 12h30, alors que les rues sont bloquées et que l'auberge de jeunesse est pleine. Nous devons nous rabattre sur un hôtel qui s'avère extrêmement dispendieux, mais nous n'avons pas le choix.<br />
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Pour ma part, le lendemain, j'avais envie d'être seul et je suis allé voir le jardin des plantes de Frankfurt, en plus de me promener à pied dans la ville. Crevé, vidé et paumé, je n'ai fait d'autres choses que d'écrire. Pour ma dernière journée, je prends ça relax et j'irai peut-être voir un musée, mais pas beaucoup plus. Je vais bien, mais je sais que je dois rentrer.<br />
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Au plaisir de vous donnez les dernières nouvelles de mon périple d'ici peu.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-68721616403172500992011-08-23T18:11:00.000-04:002011-08-23T18:11:36.295-04:00suiteJ'en étais à la cérémonie des nouveaux à l'école primaire. Après avoir défilé dans le village avec une fanfare, nous avons assisté à la cérémonie d'ouverture: ne comprennant pas grand chose, j'ai trouvé que c'était plutôt long. De plus, Aby et Aaron, leur cousine Hannah et moi-même avions les yeux qui fermaient tout seul. Enfin, de retour à la maison, après ce qui semblera une marche interminable, on finira par retourner dormir un peu, question de pouvoir apprécier la fête... mais le repos des braves connaitra rapidement sa fin: on doit donner un coup de main pour que tout soit parfait pour ce soir.<br />
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Maintenant, il y a toute la famille qui débarque, encore une fois, il y a quelque chose de plus grand que nature: la famille est gigantesque et je dois admettre que je me perds rapidemment dans les noms. Le buffet est gargantuesque, on aurait facilement pu accueillir 100 personnes affamées et encore, il en resterait. Par contre, il est vrai que les allemands ont une bonne fourchette et c'était vraiment délicieux.Je parlerai avec une personne qui a vécu en République dḿocratique allemande et qui voudra bien me partager son expérience. C'est les larmes aux yeux qu'elle me parle de la manifestation à Leipzig et de la sensation d'être libre! C'était émouvant! Pour le reste, étant limité par mon allemande plutôt de base, j'ai joué au ping-pong et je me sus amusé à jouer de la musique avec d'autres guitaristes. J'ai fini par me coucher tôt, épuisé.<br />
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Le lendemain, on était sensé partir à Berlin, mais on n'a pas pu, alors c'était une journé bien relaxante. Le lendemain, après avoir salué mes hôtes, j'ai eu l'expérience de l'Autobahn, les routes sans limite de vitesse d'Allemagne. Arrivé à Berlin, j'ai passé la journée à me perdre dans la ville et à me promener à Alexanderplatz.<br />
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C'est aujourd'hui que j'qi fait ma tourné des musés: le musée de la terreur qui parlait du régime Nazi, le musée de la Stasi, qui relatait un peu de la sombre histoire de la police secrète est-allemande, puis finalement check-point Charlie, qui se visite mieux qu'il se décrit. J'ai les blues aujourd'hui, je trouve difficile d'être dans un pays où je ne parle pas bien la langue.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-57107005848931804462011-08-22T18:31:00.001-04:002011-08-23T17:16:54.487-04:00De Strasbourg à BerlinAyant quitté les Schinderhammer, non sans un pincement au coeur, j'ai continué mon périple en rejoignant Strasbourg. À première vue, il était difficile de déterminer quoi que ce soit de la ville, mon auberge étant située à proximité du Rhin, j'ai regardé le plan et j'ai localisé, à l'aide d'une allemande, que je devais traverser un pont. Une fois de l'autre côté, ce fut avec grande surprise que je me suis retrouvé en Allemagne, à Kehl plus précisément. En fait, il y a deux auberges de jeunesse situées face-à-face de chaque côté du Rhin. Je suis donc retourné en France pour poser mes bagages, ce qui me donnera l'occasion de relaxer un peu, les voyages en train ayant tendance à me peser sur le système (même si ces derniers ne durent que 20 minutes).<br />
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Finalement, j'irai souper en allemagne où les portions et les prix sont bien meilleurs qu'en France. Le lendemain, je profiterai de ma journée pour découvrir la somptueuse cathédrale de la ville et faire un petit tour de train touristique, question de repérer les atouts de la ville. J'ai également profité de l'occasion pour m'offrir un passe de Strasbourg, me permettant de visiter plusieurs attraits sans pour autant débourser une fortune. J'ai donc fait un tour de bâteau, à la recommendation de mes hôtes, puis je suis resté pris quelques temps, car il y avait une opération policière en cours. Enfin, par la suite, je suis sagement rentré à l'hôtel, question de picoler avec les copains et l'équipe de l'auberge, car je manquais de social.<br />
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Ma dernière journée à Strasbourg, je la passe à regarder l'horloge astronomique, à monter au haut de la cathédrale et à visiter, à fond, le musée historique de la ville. J'adore les audio-guides pour cela. De retour à l'auberge, j'ai retourné à mes vieilles habitudes et je suis allé en terre germanophone pour souper, puis, après avoir bu assez pour rentrer en France, j'ai fait la connaissance d'une charmante jeune demoiselle allemande et pour faire une histoire courte, nous avons passé une agréable soirée au bord du Rhin.<br />
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Le lendemain, je partais pour Silberhausen, retrouvé Aaron, Abyden, Arwen, Mirijame et Rudolf qui m'accueillent à bras ouverts. Les préparatifs vont bon train pour l'arrivée d'Arwen à l'école primaire, une grande fête, propre à la région de Thürrigen, les attends au village, de même qu'à la maison, où l'on attend pas moins de 50 invités. Avec cette manie de tout planifier, la mère m'informe que le déjeuner est à 8:00 demain. Aaron, mon contact, m'invite à la fête du village voisin, on boit et on écoute de la musique rock très tard.<br />
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Le réveil et pénible et les préparatifs ne s'arrêtent pas pour autant: la maison est nickel, vous devriez voir le domaine: il y a une petite ferme, un lac artificiel où l'on se baigne et une gigantesque maison. Enfin, au village, il y a fête: musique, parade et distribution de zuckertöte. J'arrête ici, car mon temps s'épuise. La suite la prochaine fois.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-87624637525193183912011-08-15T06:13:00.000-04:002011-08-15T06:13:25.507-04:00Turckheim, Ritzenthal, la route des vins et FreiburgJe remarque avec effroi que je suis loin derrière mon objectif de vous raconter l'ensemble de mon périple.<br />
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Vous vous souvenez peut-être de la famille de Turckheim qui m'a accueilli à bras ouverts: hey bien ils ont poussés la chose jusqu'à m'offrir l'hospitalité. Comme si ce n'était pas assez, j'ai par la suite été dans le chalet du Ritzenthal, au pied des Vosges, près de clos de vaches, perdu dans la nature.<br />
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Gérard souhaitait mordicus à ce qu'on joue de la musique, ce qui c'est bien sûr déroulé dans une ambiance bon enfant, mais les erreurs de tempo de ma part ont agacé son oreille exercée. Nous avons donc joué jusqu'à ce que mes doigts crient grâce, puis il s'en est allé, me laissant le soin de la maison de la permanence, où j'ai tranquillement pris le temps de mettre à jour mes souvenirs de voyage et de pratiquer un peu les chansons que nous jouerions le lendemain (dont la fameuse Bastringue).<br />
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Le lendemain matin, nous avons continuer notre pratique jusqu'au moment où la famille s'est présentée: l'estomac de Gérard ne pouvant souffrir d'attendre trop longtemps avant d'être rassasié, les grillades ont débutées avant l'arrivée de tous les invités! Nous avons joué de la musique et entendu avec grand plaisir que Thomas, jeune guitariste en herbe, nous joue une amusante composition concernant son chien et sa détestable habitude de mordre tout ce qui bouge. Gérard a profité de l'occasion pour servir moult verres de vin et nous avons festoyé ainsi jusqu'au souper, où je suis rentré à Turckheim, question d'y dormir avant d'attaquer la route des vins le lendemain.<br />
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Originalement, j'étais parti pour un périple de 2 jours qui devait m'amener vers Strasbourg, mais finalement, j'ai attaqué Riqhwihr et Ribeauvillé dans la même journée et je devais donc aller me reposer afin de reprendre des forces. Dans mon premier arrêt, j'ai visité la tour de garde et la tour des voleurs, cette dernière étant la plus intéressante, car il s'agissait des moyens de torture médiévaux et il y avait également une exposition concernant la prise de l'Alsace durant la 2e guerre mondiale. Arrivé à Ribeauvillé, j'ai dû me trouver un hôtel et j'ai payé le fort prix d'ailleurs. Le lendemain, je visitais les châteaux de Saint Ulrich et de Grisberg, n'ayant pas eu le temps de voir le troisième. Je suis redescendu (toujours en vélo) pour rejoindre Sélesta et y loger chez l'habitant ainsi que pour y déguster un excellent Rösti. Le lendemain je visitais le Château du Haut-Koenigsbourg, entièrement restauré par Guillaume II. Ce château était d'une majesté incroyable et je crois que tous les amateurs de grandeur nature et de jeux de rôles aimeraient le contempler au moins une fois de l'intérieur.<br />
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Par la suite, l'envie me pris d'aller voir du côté allemand si la bière était meilleur marché ou si les femmes étaient plus jolies: je me suis donc dirigé vers Susbach, pour rejoindre enfin Brisach et puis me décider à aller à Freibourg voir s'il restait de la place à l'auberge de jeunesse.<br />
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Vidé par un trajet pourtant pas si long en distance, j'étais bien heureux d'apprendre que la chance m'avait suivi là-bas et que l'auberge de jeunesse, de toute beauté, disposait d'un lit pour moi. J'y ai rencontré des espagnols avide de parler français, alors nous avons conversé dans un joyeux mélange de français, d'anglais, d'espagnol et d'allemand autour d'une bonne bière, tout juste après avoir dégusté une fameuse currywurst mit Pommes.<br />
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Le lendemain, j'ai continué mon excursion en m'offrant un tour de la vieille ville en allemand avec un collègue mexicain. Inutile de vous préciser que mes rudiments d'allemand n'ont pas été suffisants pour tout comprendre et qu'à la fin, j'avais particulièrement mal à la tête, sans toutefois avoir pris une cuite. Nous sommes allés, sans le savoir, dans un excellent restaurant qui n'était pas trop cher, les rechtnungs étant beaucoup moins douloureuses qu'en France. Nous avons lié conversation avec la table d'à côté, ce qui commence à devenir assez fréquent depuis le début du voyage (c'était la même chose au Rösti Hüus de Sélestat).<br />
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J'ai dû quitté mon nouvel ami pour aller trouver un cybercafé, ce qu'avec trois heures de marche et des dizaines de passants interpelés (en allemand), je n'ai pas réussi à trouver. Déçu et transi de sueurs, je suis retourné à l'auberge et je me suis couché relativement tôt.<br />
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Le lendemain, je faisais la tournée des musées: anecdote intéressante, il y a tellement de vélos là-bas que j'ai eu du mal à me trouver une place pour stationner mon moyen de locomotion. J'ai donc visité le musée des Augustins, qui était fort intéressant et qui avait également tous les éléments de la très belle cathédrale de Fribourg, visitée hier, qui n'étaient pas dans le bon style (conflit entre le roman et le baroque). Outre cela, je suis également allé voir le musée de la ville de Fribourg, les fortifications ayant été édifiées au 12e siècle et après avoir reçu une dose considérables de renseignements en allemand, mon hôte, par gentillesse, a eu la bonté de bien vouloir m'en traduire une partie. Nous nous sommes d'ailleurs pris à discuter dans un mélange plutôt amusant de français et d'Allemand. J'ai donc visité ce musée d'histoire en prenant bien mon temps pour déchiffrer les panneaux germanophones. Puis, je suis allé voir une exposition d'art moderne et je comprends difficilement pourquoi je vais voir ces trucs que je n'aime qu'à moitié et souvent, pas du tout.<br />
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Enfin, il était temps pour moi de retourner mon vélo à Turckheim et ce n'est pas sans regret que je quittais la belle Freiburg enfin de poursuivre mon périple. J'ai d'ailleurs pas mal pédalé durant cette journée et malheureusement, j'ai, avant de partir en vélo, anéanti mon écran de caméra et mes piles étaient mortes dès mon arrivée en Allemagne, alors tant pis pour les photos. J'ai profité de mes derniers instants de ce côté du Rhin pour boire une dernière bière à 3€.<br />
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De retour à Turckheim, mes hôtes prévoyant m'attendaient une fois de plus à bras ouverts. J'ai dormi comme un loir, me réveillant le lendemain pour aller faire une excursion avec Marc, le fils du couple qui m'héberge. Nous avons donc fait une randonnée en montagne, en prenant bien soin de déguster des brimbelles, que les français appellent des myrtilles et que certains alsaciens, de connivence avec les québécois, appellent des bleuets! L'excursion était chouette et nous avons eu bien du plaisir à partager la route ensemble. Le soir, il y avait un festival de musique sur la route des vins à Turckheim et nous avons été voir se produire un groupe alsacien nommé Bal'us'trad en compagnie du maire de la ville, qui m'a d'ailleurs offert une coupe de vin (c'était sans compter celles offertes par Gérard auparavant). Qu'à cela ne tienne, je lui est proposé un stickala (petit morceau) de flammeküche aux bleuets et ému par mon alsacien hors-pair, il a accepté. Le groupe me rappelait les "hippies" de la commune de Frayssinous, mais ce groupe itinérant me semblait toutefois moins anarchique.<br />
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Le lendemain, mes hôtes m'ont proposé une excursion en montagne pour admirer le petit-ballon des Vosges et la plaine de Münster. Auparavant, je suis allé en compagnie de Gérard déguster les vins de la cave de Turckheim, ce qui a fort bien débuté la journée. Là-bas, j'ai goûté au fameux fromage de Münster, mais mon palais ne semble pas apprécier le goût fort peu subtil de ce fromage et je lui préfère les pâtes dures. Le temps menaçant ne nous a pas empêcher de passer la journée à l'extérieur, sans pour autant boire la grande tasse.<br />
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De retour à Turckheim, nous avons encore une fois eu l'occasion de goûter les délices culinaires de Marie Josée et les grillades de Gérard avec Marc et Hedwidge, tout en buvant du vin et la bouteille de résistance, un limoncello de Menton.<br />
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L'avenir prometteur guidera mes pas à Strasbourg et puis en Allemagne, mais je n'ose pas dire avec certitude que ce sera là mon itinéraire absolu. Une chose est sûre: j'appréhende le retour au Québec, car j'espère garder la même faculté d'émerveillement pour la vie et continuer à m'ouvrir aux gens que je rencontre, mais je me doute bien que le rythme de cette folle aventure sera cassé et que les contraintes, que j'ai laissé chez moi en plan, me rattraperont toutefois au moment venu.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-55855439944381056382011-08-05T13:55:00.001-04:002011-09-15T14:46:12.354-04:00ColmarQuand je suis arrivé à Colmar, j'ai trouvé que la ville ne payait pas de mine, mais c'était la première journée:<br />
1. Je me suis trompé de chemin<br />
2. La température était dégueulasse<br />
3. J'étais terriblement fatigué de mon périple à Lyon.<br />
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Je suis arrivé, transi de fatigue dans l'auberge de jeunesse qui avait des allures de camp de redressement. Après avoir soupé en ville d'une excellente flammeküche, je suis sagement rentré (la pluie aidant) et puis je suis parti à l'auberge, où les lits inconfortables m'ont empêché de dormir et je me suis donc mis en marche de tôt matin, pour aller à la buanderie.<br />
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Là-bas, après avoir reçu mon cours, j'ai parlé avec une vieille dame qui m'a invité chez elle à Turckheim, où je suis allé l'après-midi et où j'ai même soupé. Il s'agit d'un petit coin de paradis sur terre, proche des vignobles, où les jardins luxuriant de Gérard n'ont d'écho que par les vignes et les Vosges, cette magnifique chaîne de montagnes toute proche.<br />
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Ayant pris temporairement congé de mes hôtes, je suis retourné sur Colmar pour restituer mon vélo de location et aller sur le net et au Döner, question d'envoyer quelques courriels. Finalement, ayant décidé de souper sur place, j'ai été invité aux festivités de Mulhouse avec trois jolies jeunes dames, qui m'ont offert l'occasion d'aller m'extasier là-bas.<br />
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Le lendemain, paressant au lit et pestant contre le mauvais café de l'hôtel (je loge au centre-ville, car l'auberge est pleine), je me prends à rêver du coin de pays de Marie-Jo et Gérard qui m'avaient invité à séjourner chez eux. Enfin, je vais faire le petit train touristique et puis je découvre la ville à pied, lorsque l'averse se déclanche sans crier gare. Je rentre au marché public où j'achète un saucisson de cerf, juste après avoir fait une dégustation de champagne. Liant conversation avec les commerçants, je me retrouve à lier conversation avec l'un d'eux, puis, verre de vin à la main, on picole tout l'après-midi. Demain, je ferai une excursion dans les hauteurs et j'en profiterai au maximum.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-51963621319830207582011-08-03T07:41:00.000-04:002011-08-03T07:41:14.762-04:00MulhouseJe suis arrivé à Mulhouse de soir, un dimanche et l'on sait que tout est fermé en France le dimanche. Fort heureusement pour moi, après une tentative infructueuse pour trouver un plan de la ville, il existait une succursale de l'office du tourisme ouverte pour m'aider à m'orienter dans l'inconnu. <br />
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C'est amusant, car chemin faisant dans le train, une jeune fille m'a demandé si son copain pouvait changer de place avec moi, alors j'ai accepté et je me suis trouvé à côté d'une maman et de son fils... austiste! Finalement, j'ai parlé de cela avec la mère, qui m'apprenait que les ressources étaient particulièrement limitées en France concernant cette maladie. J'ai transmis mon bagage très limité de connaissances à ce sujet, afin d'aiguiller une mère visiblement épuisée (et monoparentale).<br />
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Arrivé à l'auberge, je suis retourné sur mes pas pour aller m'acquitter de mon devoir gastronomique et donner à mon estomac satiété en mangeant l'une des choucroutes les plus décadentes qu'il m'a été donné de voir. Il est intéressant de voir que les alsaciens se préoccupent davantage de la qualité et de la quantité des charcuteries que de la choucroute elle-même.<br />
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Enfin, après une nuit de sommeil réparatrice (je pense que mon passage à Lyon et sa vie nocturne particulièrement intense m'a particulièrement brûlé), j'ai déjeuné cloitré et je suis parti à la recherche d'un cable pour mon appareil-photo, ce qui m'a fait perdre un certain temps dans les centres commerciaux de Mulhouse et à Willenheim, une bourgarde qui ressemble à une banlieue américaine.<br />
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Après ces péripéties, je n'ai pu résister à l'attrait du musée de l'automobile, qui recelait presque tous les joyaux du XIXe et du XXe siècle, autant les voitures à vapeur, à l'électricité (du XIXe) et finalement à l'essence. J'ai pris tout mon après-midi pour m'extasier devant les progrès et les développements de cette industrie et pour sourciller devant les révolutionnaires de cette industrie, en particulier Bugatti, qui a également donné ses lettres de noblesse à l'industrie ferrovière de la seconde moitié du XXe siècle. Particularité intéressante du musée, on y trouve une Traban, plusieurs de Dion-Bouton, une voiture électrique de 1942 qui aura roulée pendant 47 ans à Paris et qu'on appellelait l'oeuf, à cause de sa forme particulière (voir http://www.linternaute.com/musee/diaporama/1/7273/cite-de-l-automobile---collection-schlumpf/5/34112/l-oeuf---arzens-biplace/).<br />
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Fatigué par cette visite en profondeur, je me suis rendu à l'auberge pour manger peu importe ce qu'il y aurait là, car j'avais une fin de loup. J'y rencontrerai un groupe de personnes qui faisait un échange franco-allemand et j'ai entendu des chansons en dialecte autrichien, tout en chantant moi-même en anglais lorsque l'occasion se présenta.<br />
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Finalement, le lendemain, un restaurant nommée Zum Saüwadala, qui m'a charmé par son décors typiquement alsacien et sa collection de cochons en porcellaine. J'y ai cependant dégusté une tête de veau (pour les estomacs fragiles, elle était découpée et je n'ai aucune idée de ce que je mangeais, mais c'était délicieux... et très copieux). Après ce festin de rois, j'ai été à la cité du train, un musée de 55 000m2 qui raconte l'histoire de l'industrie ferrovière, du début des locomotives au TGV, en passant par la nationalisation des chemins de fer et les investissements français pour diminuer les impacts de la crise du pétrole... si seulement on pouvait faire la même chose chez nous!<br />
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Je conclus donc Mulhouse en allant voir le temple St-Etienne, laissant sur place les trams, les trains, les bus et les fleurs qui caractérise cette ville de 100 000 habitants toutefois restée charmante, pour poursuivre mon périple à Colmar.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4707129355387449074.post-90843863113450003292011-07-30T06:07:00.001-04:002011-07-30T06:09:09.543-04:00Savine, Chamonix, Grenoble et LyonLe lendemain, à Savine, le programme n'est pas trop chargé: baignade au soleil avec les copains que j'ai rencontré hier, incluant un petit BBQ bien sympa, qui a fait le bonheur de nos estomacs. On est tout à fait relax et bien, c'est la farniente...<br />
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Le soir, je suis allé découvrir le col de montagne de la région, dont le nom m'échappe actuellement. La soirée sera consacrée à retrouver les bras de Morphée.<br />
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Le lendemain, je fais la rencontre de Marie-Jo, Farid et Lisa, une famille française fort sympathique qui m'invitera même à aller les rejoindre à Grenoble. Farid me donne des conseils pour prendre la route vers Chamonix et, miracle, je ne me perds même pas!<br />
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Chemin faisant, je monte le col du Galibier par une température épouvantable: il pleut à boire debout, les cyclistes ne sont pas très visibles, les routes sont super étroites et il y a des tonnes de camping-cars qui ne sont pas très soucieux d'annoncer leur arrivée, mais le pire, c'est la pluie et la chaussée glissante. Je m'arrête au sommet pour parler avec les cyclistes et prendre une pause bien méritée et un bon café: j'apprends qu'il se déroule présentement des qualifications, mais qu'elles sont présentement annulées en raison de la pluie, car plusieurs cyclistes ont été ramassés en ambulance, souffrant d'hypothermie. Je descends avec encore plus de retenue qu'auparavant pour finalement arriver sur la route de Chamonix et entrer à l'auberge.<br />
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Pendant mon séjour là-bas, où les photos évoqueront mieux ce que j'ai vécu que mes écrits, je me suis consacré à la randonnée pédestre sous la pluie, à tromper la mort, une activité qui devient récurrente dans ce voyage, à découvrir les environs (Sallanches, Vallorcine, Les Pélarins et je suis même allé à Martigny en Suisse voir une exposition sur Monet) et à rencontrer des gens, touristes pour la plupart. Je laisse donc le récit des montagnes pour me consacrer à mon retour en urbanité, lorsque je décide d'aller voir Annecy, une ville à la fois coquette et charmante où les gens sont super sympathiques et où les commerces fermés s'ouvrent pour accueillir les jeunes québécois en besoin...<br />
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Malheureusement, je n'aurai pas eu l'occasion de découvrir la ville de nuit, car il s'est mis à tomber des cordes et j'ai préféré pratiquer mon allemand avec la super réceptionniste suisse allemande et son acolyte anglaise parlant parfaitement la langue de Goethe. C'est Simon qui serait fier de moi.<br />
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Puis, je me suis rendu à Grenoble le lendemain pour aller rejoindre le tour de France, Farid, Marie-Jo et Lisa qui m'accueillaient à bras ouverts. J'ai passé avec eux des moments magiques et j'ai eu l'occasion d'intégrer une vraie famille française, leurs manières, leur nourriture et leurs habitudes. Si nous sommes d'abord allé voir un concert de jazz, j'ai également pu visiter la Bastille avec Farid, à pied SVP! Il m'a montré le Grenoble technologique, olympique et ancien, lui qui a travaillé sur le rond de glace, autrefois utilisé pour le patinage de vitesse. Le lendemain, j'emprunterai son vélo pour gravir le col de Vence, ce qui n'est pas sans me couper le souffle à plusieurs reprises et à me faire douter de mes capacités physiques... mais j'ai pensé à mon père, lorsqu'il était à bout de force en escaladant le Mont Washington et j'ai puisé dans mes ressources profondes pour combattre, pour lutter et triompher de tout obstacle... c'est tout de même beaucoup plus facile à faire que d'aborder une française!<br />
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Enfin, je quitterai, non sans un pincement au cœur, ma famille d'accueil et surtout Marie-Jo, qui aura substitué ma mère en me faisant à déjeuner et même en allant jusqu'à laver mon linge! Maman, je suis sur que tu ne m'en voudras pas trop d'avoir accepté (elle me dit que tu vas la gronder quand elle viendra au Canada), mais je tiens à dire que je leur ai cuisiné un plat de canard et une soupe carotte et jus d'orange hier et qu'ils ont beaucoup, beaucoup aimée!<br />
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Je vais rejoindre Christelle qui me fera découvrir son Lyon et cette ville, malgré une température moins que charmante, m'enchante et m'ensorcèle, je tombe sous son charme immédiatement. Christelle m'initie aux bouchons, ces petits restos traditionnels où on mange si bien, de tout: des museaux, du foie, des pattes, des tripes et autres abats. J'adore, c'est hyper bon et je suis calé, comme on dit aussi, je ne sais même pas si je traverserais un traboule sans rester coincé. Chose ironique, je mange gras, sucré, en grande quantité et je maigris... C'est le vin je suppose!<br />
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Je découvre les cathédrales, la basilique, le parc de la tête d'Or, d'autres charmantes allé, l'Odéon, la vieille ville, le quartier St-Jean et St-George. Du haut de notre hôtel, à proximité des ruines romaines qui datent de 46 av. JC, la vue est magnifique. D'ailleurs, le charme magnétique de cet endroit combiné à mon regard ensorcelant, mes manières et mon élégance me font même profiter du moment avec une charmante demoiselle qui aura bien voulu partager une partie de sa soirée avec moi.<br />
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Maintenant, j'en suis à partir du côté de l'Alsace, où je découvrirai d'autres paysages et, si j'en crois Marie-Jo, des gens forts sympathiques. Au plaisir de vous écrire de nouveau, l'histoire devrait s'écrire sous peu et incorporé l'Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique.Le Cardinalhttp://www.blogger.com/profile/03361034580812175092noreply@blogger.com0