dimanche 19 juin 2011

Bienvenue sur France 2

En arrivant à Paris, je suis allé m'asseoir sur une petite butte à l'honneur de Samuel de Champlain, jouxtant le cimetière du père Lachaise. Là, je me disais : il y a à peine 14 heures, je partais de chez moi, vers l'inconnu, et me voici avec un jambon gruyère dans les mains et je suis à Paris, capitale de la France, dans le XXe.

Pour résumer ce que j'ai fait à Paris, je dirais que j'ai essayé de m'approprier la capitale en la marchant : je suis parti de mon hôtel et je me suis rendu jusque dans le Ier, en plusieurs étapes : la première fois, j'ai viré pas mal autour de Gambetta et de Philippe-Auguste, puis j'ai vu la place de la Bastille (où je m'attendais à trouver la prison dont on parlait dans les trois mousquetaires) et mes pas m'ont trainé jusqu'au musée George-Pompidou, que je n'ai pas visité, mais que j'ai admiré de l'extérieur. J'ai soupé dans un bistro, mangé un carré d'Aloyau avec une Edelweiss (blanche), puis je suis rentré voir les amis. Puis, avec des québécois, des brésiliens (mais surtout deux jolies brésiliennes), un américain et Marie, notre hôte française, on s'est bien amusé (et on a bu pas mal).

Je me suis néanmoins levé tôt le lendemain pour allé à l'hôpital : quand j'ai raconté mon expérience aux Français, ils disaient que j'étais traité comme de la merde... je leur ai dit que visiblement ils n'avaient jamais été au Québec. Enfin, après avoir dit au gars de la caisse que j'étais canadien, il est devenu très affable et agréable, nous avons jasé durant presque l'entièreté de son heure de diner.

Puis, je suis allé faire mon marché dans un marché public, pour découvrir les merveilleuses tomates de St-Marzano fraîches, la pantanegra, cochonnailles de cochon noir nourri de pommes de pins et bien sûr, les bières françaises à prix ridicules. Le marchand m'a indiqué qu'il y avait une foire de l'Alsace (j'avais acheté une bière alsacienne) où j'ai fait la connaissance de cette charmante région où je compte séjourner prochainement. De retour à l'hôtel, on a continué à faire la fête avec des anglais qui étudiaient la musique et à boire jusqu'à ce que notre soif de plaisir soit étanchée.

La suite la prochaine fois.

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