dimanche 23 septembre 2007

Jouvence en fin de semaine (Jour 1)

Vendredi matin, je me lève passablement amoché de la veille, l'air hagard, les cheveux en bataille. Je déjeune et je passe la majeure partie de la journée à ne rien faire de constructif. À 17h00 je suis devant la fédération (FAÉCUM) et j'attends de mettre mes choses dans l'autobus. Les péripéties commencent déjà alors que l'un des autobus est pris dans le trafic et arrive 1h30 en retard, ce qui permet à l'équipe de joyeux lurons de vociférer des sacres à qui mieux mieux.

Il y a presque un mois que j'avais demandé à ma patronne des vacances pour cette fin de semaine et me voilà dans l'autobus. Dan, autre membre de notre minorité sexuelle en psychoéducation, représente avec moi notre délégation et on jase avec entrain, incluant dans notre conversation l'acadien estropié de service et une cinéaste française assimilée. Comme à l'habitude, on chante des chansons grivoises en cœur. On entend beaucoup de nouvelles théories quand à la disparition de Cédrika, dont une suggérant que c'est parce que le Québec avait oublié Julie Surprenant, mais je vous fais grâce des ses blagues plus que douteuses.

On fait un arrêt pour manger à Magog, où notre groupe de 80 personnes se fait plutôt bruyant. Par après, la chauffeuse d'autobus se met à sacrer parce qu'elle ne sait pas où est Jouvence et que son collègue lui, cherche en nous faisant perdre un temps précieux. En arrivant finalement, on commence une conférence qui est essentiellement un tour de table pour présenter chacun des membres. Dan représente la branche d'extrême-droite de psychoéducation et moi la république populaire de psychoéducation socialiste.

Peu de temps après, on déclare la soirée prête à être commencée. Les 960 bières sont déposées dans un frigo et finalement, la soirée s'avère propre à la discussion. Voyant un beau feu de camp, Dan et moi décidons d'aller joindre ceux qui s'y attroupent et on se rend compte que nous sommes avec la technique de bioécologie du cégep de St-Laurent. Finalement, peu de temps après, on ne se sent pas bien accueilli, parce qu'on offre des pommes pour échanger contre des guimauves et personne ne se préoccupe de notre présence. En marchant plus loin, on trouve un feu de camp "clandestin" et là on nous accueille chaleureusement. On nous y offre de la nourriture, des cigares et des guimauves en plus de nous faire la conversation.

Au fil de la soirée, Dan et moi remarquons que les gosiers autour de nous se dessèchent et nous proposons notre aide pour remédier à la pénurie d'alcool en allant chercher de la bière à notre chalet. Nos amis nous suivent et on retourne avec plusieurs bouteilles que l'on boit joyeusement près de notre feu. D'autres personnes viennent prendre contact avec nous et la soirée se déroule bien jusqu'à environ 4h am, temps que l'on juge approprié pour aller se coucher.

Aucun commentaire: