lundi 24 mai 2010

Paradigme de l’inertie

Hier matin, je prenais plaisir à paresser au lit ayant célébré jusqu’aux petites heures en bonne compagnie. Or, si ces moments de luxures se font de plus en plus rares, la conservation de l’énergie était aujourd’hui à l’ordre du jour.

Malgré la belle température, je bronzais mon visage avec mon écran d’ordinateur. Or, un tout petit rayon de soleil est venu frapper mon imaginaire, par ma fenêtre. J’ai senti l’envie de prendre crayon et papier pour aller écrire au parc Jarry. Naguère, ce fut ma source d’inspiration pour le roman que j’avais voulu rédiger lorsque je restais à proximité de la source de verdure. J’avais alors 20 ans. Aujourd’hui, je suis plus proche de ma trentaine que de ma vingtaine et pourtant, tout s’est déroulé si rapidement.

Au moins, maintenant, je sais ce que je veux faire de ma vie et les décisions prises à ce moment m’ont été bénéfiques. En sortant du métro, je cherchais pourquoi avoir voulu briser l’inertie, être sorti de mon petit confort et être revenu ici, dans un lieu longtemps oublié au fond de ma mémoire. La réponse est venue sans mot dire : pour constater!

Il a fait si beau!

2 commentaires:

Oscar Chica a dit...

Luxure = plaisir sexuel. T'as célébré en bonne compagnie jusqu'au petit matin? C'est qui la fille?

Angélique Soleil Lavoie a dit...

Je te comprends! C'est étrange, moi aussi je me suis obligée à combattre l'inertie, aujourd'hui.