vendredi 11 janvier 2008

Coeur de scories

Dans l'immensité de la clémence humaine s'élève l'amour de son prochain,

Tétin du but ultime qui est de laisser un jour la vie s'exprimer.

Cependant, moi, dans la haine qui me consume vainement,

Que j'ai voulu conspuer avec mon dernier soupir,

J'ai transgressé, une fois de plus, le monde de poussières.


Lorsque j'ai vu deux amants s'éprendre d'amour,

Les pupilles dilatées par l'exaltation du bonheur carpe diem,

Mon coeur devenu ronce s'est brouillé de mil feux

Et j'ai offert en sacrifice la vacuité qui m'habite:

J'ai prié Satan de m'aider à offrir l'offrande ultime.


Mon corps s'est exalté à l'idée de déchirer sa chaire si blanche,

J'ai frémis jusqu'à l'extrémité de mes phalanges la joie de broyer ses os.

Devant les yeux remplient de douleur, de larmes de l'agonie,

Que verserait l'amoureux incrédule de tant d'atrocités,

Se conjuguant à merveille avec le rire démoniaque qui constituerait mon souffle.


À la braise luisante, Thanatos me réconcilie enfin avec le miracle de la création.

Là où la souffrance est issu de mon glaive, mes entrailles frétilles de plaisir.

J'y déclamerai ma fidélité sans borne par des litanies dans la langue de l'opprobre!

Même si tout ce plaisir facile me chatouille l'égo,

Il n'atteindra jamais l'ombre de la souffrance de ma solitude!

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