jeudi 8 mai 2008

Suite de Québec

Finalement, Sylvie-Anne m'accueille à l'université Laval, où je me rends via Allo-Stop. Finalement, c'est bien ce machin, j'étais avec un étudiant en médecine, un prof de math qui connaissait la psychoéducation parce qu'il a enseigné à des collègues et une fille qui ne m'a pas fait d'autres impressions que d'avoir un beau corps. Sylvie-Anne complète son examen de latin et nous nous retrouvons, après 15 ans d'absence (approximativement). Je dois admettre que l'idée de voir quelqu'un qu'on a jamais vraiment vu est plutôt surprenante, donc agréable. J'essaye donc de ne pas être trop flamboyant de ma personne, pour permettre au contact de s'initier.


Nous déambulons dans les rues de Sainte-Foy et, pour une fois dans ma vie, je m'arrête scrupuleusement aux feux de circulation. Je découvre une coquette maison nichée dans une rue ordinaire. De l'extérieur, la maison semble petite, à l'intérieur, elle semble beaucoup plus grande. Tout est d'une propreté incroyable, sauf la chambre de Sylvie-Anne, qui est le stéréotype de la chambre d'une grande lectrice. Nous faisons plus ample connaissance en allant chercher de quoi souper (je n'ai pas réussi à l'impressionner avec mon talent culinaire, je me suis royalement planté, mais c'était quand même bon), puis nous allons louer des films et acheter de l'alcool et nous buvons du maté en écoutant « Carnete de Viaje », le film du jeune Ché. Nous écoutons également Easy Riders et un reportage sur la biscuiterie Viau, en faisant des liens entre les Whippets et les films impliquant des motocyclettes. Ça rime!


Le lendemain, je l'amène manger à l'Astral, le restaurant tournant de Québec. Je suis heureux d'avoir mangé comme un roi et surtout, d'avoir fait manger de la viande à une végétarienne. Par respect pour mon amie, je m'abstiendrai de préciser le type de viande. Puis, nous avons déambulé dans la place Royale, avons visité un musée du centre d'exposition de ce quartier important, nous avons courus dans les rues étroites comme le « passage du chien » pour retourner à Sainte-Foy à pied. Le soir, d'autres péripéties nous attendaient : nous avons regardé le Canadien perdre en portant nos chandails des Nordiques, Jos Sidekick ne nous a pas aidé. Au programme ce soir : La gloire de mon père.


Dernière journée, excursion dans les coulisses des blocs de l'université Laval une dernière fois, question de voir une dernière fois un peu d'architecture fantastique et puis direction Ashton, pour une poutine avant mon départ. J'ai appris à connaître une personne agréable, attentionnée et affectueuse, qui, à mon contact, a peut-être appris à arrêter de s'excuser d'exister ainsi qu'à assimiler une bonne dose de sarcasme condensé. Je la remercie donc publiquement : merci Sylvie-Anne de m'avoir permis de me changer les idées.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Hahah. Tout le plaisir était pour moi.

ll a neigé, il a grêlé et il a fait sa soleil... Tu as même vu un banc de neige et des gens à vélo... Une véritable ville hétéroclite ! (que l'on vienne me dire que Québec est une ville dortoire et homogène...)

Il est vrai que je risque d'être fort déçue si je passe par Laval avant d'aller à Aix... Le boulevard Cartier et la rivière des Prairies font de nombreux jaloux partout sur la planète. Moults citadins de la métropole envient l'accès facile (et la variété) des bars de danseuses et boutiques cools et branchés de cossins sexuels de fantaisie....

À une prochaine, peut-être ?

sylvie-anne