jeudi 19 novembre 2009

Festinons avec Françoise

(Chers lecteurs, j'abandonne l'idée de terminer mon texte sur les Bergeronnes, n'ayant pas l'idée pour rendre mon texte de clôture intéressant. Laissez-moi vous relater une expérience culinaire des plus intéressantes : le festin de Françoise.)


Ma chère amie Françoise aura eu l’occasion de fêter son 26e anniversaire. Depuis maintenant sept ans, nous nous échangeons un souper de fête à nos anniversaires respectifs. C’était donc à mon tour de l’accueillir et ce fut un plaisir que d’avoir l’occasion de célébrer de nouveau ensemble notre amour inconditionnel du plaisir de manger.

Nous avons eu l’occasion de partager un festin de six services. Mon esprit un peu impulsif à eu le dessus sur la planification serrée que j’avais prévu : j’ai concocté mon menu la journée même, avec l’aide de mon plus jeune frère, qui m’a conseillé quelques plats.

La mise en bouche était fort simple : rillettes de canard acheté avec une baguette de pain au levain, le tout avec un fromage quadruple crème et un autre mi-chèvre mi-vache. J’ai servi un champagne d’étudiant : il s’agit de jus de raisin de muscat coupé avec de l’eau minérale. Rien à cuisiner, mais c’est toujours très bon. Nous avons attaqué le deuxième plat en grande : couscous de chou-fleur dans sa mayonnaise au curry et ses crevettes au vinaigre balsamique. Mon frère et moi nous étant mal compris, j’ai fait un plat en trop que j’ai servi ici : effiloché de bœuf au parmesan sur un lit de salade du jardin. Rehaussé avec de la sauge et de la moutarde, le bœuf donnait une saveur agréable est un bouquet plus complexe en bouche.

Par la suite, comme j’avais dû raser un chou-fleur, j’ai servi un potage du même légume, en utilisant du bouillon de poulet que j’ai fait moi-même. Le tout parfumé par un peu de thym et de basilic, il manquait seulement à saler et à poivrer au goût pour profiter de la mixture. S’en suit un autre plat de pré-résistance : le tartare de saumon à l’avocat. Pour aider à amalgamer les saveurs, une petite mayonnaise nature ainsi que du gingembre et du jus de citron.

Le plat de résistance était une salade décomposée avec des crevettes tigrées géantes, des pétoncles ainsi que des rondelles d’oignons frites. Le tout a été agrémenté par un choix de trois mayonnaises : une au curry, une au safran et une autre au cumin. Je pense qu’à ce moment précis, nous avons pris une petite pause avant de servir le dessert, question de donner un moment de répit à nos estomacs fatigués par tant de travail.

Finalement, j’ai servi un dessert au verre : une pièce montée de raisins caramélisés au vinaigre de Xérès dans de la crème Chantilly maison saupoudrée de zeste d’orange, de chocolat noir et aromatisée avec un peu d’eau de fleur d’orangé. Nous avons mangé cela en compagnie d’une bouteille de vin Sauvignon Blanc de pourritures nobles. Le mélange n’était pas parfait, mais je pense que les convives ont tout de même apprécié.

Histoire de digérer tous ces plats, nous avons ultimement conclus le repas avec une liqueur maison aux abricots, que nous avons savouré bien lentement au fil de notre discussion aux milles relents.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

ce que je cherchais, merci