lundi 20 octobre 2008

Arrivée à Montréal

Chers lecteurs,

Vous avez probablement remarqué chez moi un certain relâchement quant à la constance de l’écriture de ce blogue, ce qui, vous en conviendrez, vous instruit sur la quantité très négligeable de temps libre que j’ai eu, et ce, dans les sept dernières semaines. Je suis fatigué, parce que je me suis donné comme objectif de déménager, de quitter le nid familial pour élargir mes ailes.

Il y a quelques années, j’avais un appartement, avec le même colocataire d’ailleurs, mais à ce moment-là, il n’y était jamais. Je suis une personne qui a de ne pas être trop souvent seule, je trouvais que c’était une situation difficile. Au moment où il m’a dit qu’il allait aller vivre avec sa copine, j’ai cru qu’il me fallait quitter mon appartement et, avec le recul, je considère qu’il s’agit pour moi d’une erreur. Je n’avais pas tout à fait la maturité nécessaire pour considérer la possibilité de garder mon logement, mais cela m’aurait fait grandir un peu plus rapidement

Je suis retourné chez mes parents, j’ai vécu pendant trois ans, j’y ai perdu ma liberté, j’ai gagné certaines luttes contre moi-même. Je ne voulais pas nécessairement repartir, même si j’y avais pensé à plusieurs reprises, puis je me suis dit que lorsque ma relation avec ma famille serait assez forte, je pourrai partir. L’occasion s’est présentée durant l’été et j’ai tenté ma chance, avec cette logique particulière : comme je devais partir de la maison avant 25 ans, autant partir de mon propre chef, pour ne pas avoir le déshonneur d’être forcé à quitter. Cette fois, je pars avec l’idée que je ne reviendrai pas et il y a dans un certain pincement au cœur qui est associé à cette idée.

J’ai mis en veilleuse ma vie dans les dernières semaines : les études en ont pris un coup, je n’ai pas bien entretenu mes amitiés, mon travail souffre de mon peu de sommeil et je suis à bout de souffle. Heureusement, la course contre la montre est terminée : je considère avoir beaucoup appris durant cette expérience qui est de préparer un logement à accueillir, à changer ses couleurs, à raviver son esprit. Je salue également ce cher Apollinien qui m’a rendu un grand service, mon colocataire Carl et mes parents qui m’ont offert aide et assistance dans cette transition éprouvante.

D’autres nouvelles de ma vie palpitante dans quelques jours!

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