mardi 14 août 2007

De quoi est-ce que le silence se prévaut?

Il y a bien une quinzaine que j'ai négligé éhontément mes précieux lecteurs, peu nombreux il est vrai, mais tout de même enthousiastes. Qu'ais-je fais donc, pour m'abstenir d'écrire durant une si longue période de temps?

La réponse se prête peut-être mal: j'ai bu et j'ai fêter de tout mon saoul, pour ensuite joncher l'océan des âmes amères comme tant d'autres épaves. J'ai peu dormi, je me suis levé tôt (lorsque nécessaire) et j'ai bu beaucoup d'alcool, la recette du bonheur selon Boris Cyrulnik . Maintenant, tout seul chez moi, je m'ennuis férocement, je me meurs tranquillement dans la vacuité de l'existence, dans mon cœur de plastique.

"Il débrosse" penserez-vous, à cela je réponds je déchante peut-être un peu, devant l'inexorable réalisme qui abat mes rêves tels le chasseur les oiseaux du ciel. J'ai eu, ô malheur, des attentes, des rêves, j'ai cru m'éprendre de quelques joies et voici les corolles spectaculaires s'assombrissent, se recroquevillent, se fanent sous les cieux moins cléments. Il ne me reste donc qu'à méditer dans ma rêverie, à m'échapper de cette puérilité par la force de mon esprit, à sombrer peu à peu dans la démence, question de desserrer l'étau qui retient ma tête.

1 commentaire:

Unknown a dit...

je comprend toujours rien